Renaud rend hommages aux victimes de l’Hypercacher par i24news-fr

 Le chanteur Renaud aurait-il été touché par la grâce lorsqu’il écrivit sa chanson sur l’Hyper cacher dans laquelle il reconnaît que Jérusalem est la terre de nos pères ? Serions à la veille de temps messianiques où ceux qui ont propagé la haine d’Israël depuis des décennies se rendent compte de leurs erreurs ? On voudrait le croire, même l’espérer, malheureusement je crains qu’un optimisme exagéré ne soit pas de mise pour l’instant, car il ne suffit pas de pleurer à chaudes larmes sur la folie de ce monde, la violence et l’horreur, ou encore d’embrasser un flic entre Nation et République, mais de désigner l’ennemi et ensuite de l’anéantir.

Les chanteurs, les artistes, et les pitres en tous genres n’ont même pas peur disent-ils, pas étonnant de l’endroit d’où ils parlent ; en revanche les habitants des quartiers et des cités, musulmans, juifs ou catholiques, eux, ont peur de ces grands frères salafistes qui menacent leurs enfants et font alliance avec les délinquants, dealers et autres malfrats qui recrutent pour le djihad et arment leurs assassins.

L’individu cagoulé de St Mandé a agi au nom de l’islamisme intégriste, dont le but est l’instauration d’un califat musulman et qui a déclaré la guerre à l’Occident, de Paris à Jérusalem. Ce n’est pas l’époque, cher Renaud, qui est immonde mais l’idéologie mortifère que véhiculent ces individus. N’oubliez-pas non plus que cette idéologie fondamentaliste est celle des Frères musulmans et du Hamas que vous avez trop longtemps soutenu dans vos chansons, et qu’elle anime encore ceux qui poignardent des civils dans les rues d’Israël, comme elle nourrit ceux qui envoient des missiles sur les villes du Néguev à partir de Gaza, et ceux qui massacrent jour après jour des chrétiens en Syrie ou en Irak.

Les chansons ne changent pas le monde, elles réveillent ou libèrent l’esprit parfois, mais il faut aller plus loin et dépasser ce registre. Renaud est-il le symbole de quelque chose de nouveau par rapport à Israël, est-il à « l’insu de son plein gré » le signe d’un changement qui se profile dans un horizon proche ou lointain ? Ou bien n’est-ce une fois de plus qu’une réaction émotionnelle, sous le coup de la colère, de la compassion ou de la gêne devant le sang qui coule ?

Car c’est bien là le problème. On ne cesse de vilipender Israël, de l’accuser des pires crimes, d’appeler à le boycotter, de le condamner dans les organismes internationaux et de nier son droit à l’existence, et ensuite on se lamente sur les passages à l’acte que cette haine a engendré. Nous n’avions pas voulu ça, dit-on après-coup.

Les plus belles complaintes sur nos morts, à Toulouse, à St Mandé, ou ailleurs, font plaisir à certains, et on peut le comprendre, car cela n’arrive pas tout le temps, pourtant elles ne sont qu’un arbre qui cache l’immense forêt des dénis du réel, des aveuglements et des égarements si fréquents d’une société qui n’a pas encore compris à quel point un retour à ses sources juives est important pour sa survie et qui n’a pas le courage d’affronter ses problèmes. C’est peut-être cela l’essentiel, Renaud, que nous avons perdu.

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Chronique de Michaël Bar-Zvi | Vav Be Nissan 5776 – 14 avril 2016


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