Les résultats seront-ils falsifiés ? Les organisateurs de l’Eurovision craignent des dommages au système de vote
L’Eurovision a été l’occasion d’une victoire pour Israël et d’une défaite pour les haineux, les antisémites et certains musulmans ou verts ou de gauche. Cette haine en restera-t-elle là ? rien n’est moins sûr.
Dans le contexte des tensions géopolitiques et des guerres auxquelles sont confrontés Israël et l’Ukraine, les cybermenaces pèsent de plus en plus sur cet événement culturel suivi dans le monde entier. Parmi les cibles des attaques des groupes de hackers – le système de vote du concours.
Les organisateurs de l’Eurovision de cette année sont confrontés à des défis difficiles. Outre la forte sécurité de la délégation israélienne et de l’ensemble du complexe, les manifestations pro-hamas et les menaces sécuritaires habituelles, il semble que cette année le système électoral soit également confronté à une cybermenace importante, qui menace de nuire à la concurrence.
Le 68ème Concours Eurovision de la Chanson a débuté cette semaine dans la ville de Malmö en Suède, avec deux des participants au concours, Israël et l’Ukraine, confrontés à des tensions géopolitiques et à une guerre sur leur sol – Israël contre le Hamas et le Hezbollah, et L’Ukraine contre la Russie.
L’événement culturel le plus regardé au monde.
En tant que l’un des événements non sportifs les plus regardés au monde, avec 162 millions de personnes qui ont regardé sa retransmission en direct l’année dernière, l’événement est une cible majeure pour les cybercriminels de toutes sortes (groupes privés ainsi que ceux soutenus par des régimes hostiles). années, mais cette année, comme mentionné, les cybermenaces s’ajoutent également à l’histoire sur un fond géopolitique.
Selon un rapport publié par la police suédoise il y a environ une semaine, les cybermenaces contre la compétition sont marquées cette année par une augmentation spectaculaire, allant des attaques par déni de service (DDoS) aux tentatives de piratage et de « détournement » du live. retransmissions de la compétition.
Dans le même temps, dans une interview accordée à l’autorité suédoise de l’audiovisuel, la chef de la police de Malmö, Petra Stankola, a affirmé que la désinformation était l’une des plus grandes préoccupations des organisateurs du concours cette année. En plus de tout cela, les experts en cybersécurité ont également souligné que le système de vote du concours était une cible potentielle pour les cyberattaques, notamment lors de la grande finale de samedi.
Les représentants de l’événement ont affirmé à plusieurs reprises qu’ils étaient conscients des risques et que toutes les mesures nécessaires avaient été prises pour faire face aux différentes menaces. « Nous travaillons en étroite coopération avec l’équipe de sécurité de la Société suédoise de radiodiffusion, les autorités et divers experts pour protéger la concurrence contre ces menaces et d’autres », a déclaré le porte-parole de l’Eurovision.
Dans le même temps, au nom de la société allemande Digame, responsable du système de vote, il a été signalé que la société « faisait de gros efforts pour protéger le système de vote de la compétition. Pour des raisons évidentes, nous ne divulguerons aucune information ». sur les mesures et procédures que nous avons prises, mais soyez assurés que toutes les mesures nécessaires ont été prises, et au-delà. »
Ron Meiren, responsable du cyber-renseignement de la société de cybersécurité Radware, a déclaré au site Cybernews qu’à son avis « les organisateurs du concours et les différentes autorités de radiodiffusion en Europe, notamment suédoises, devraient être très préoccupés par les menaces de cette année ». « .
« Les réseaux de diffusion, les services de streaming, les plateformes de vote, les opérations de billetterie, les divers systèmes de contrôle et infrastructures liés à la compétition – tous sont vulnérables et font face à des menaces importantes, qui pourraient facilement entraîner une perte de réputation et la promotion de la propagande politique dans un événement créé pour unir les gens à travers la musique et l’art », selon lui.
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