Des affrontements ont opposé mardi à Damas des rebelles et des Palestiniens pro-régime épaulés par l’armée régulière à Yarmouk, le camp de réfugiés situé dans le sud de la capitale, où vivent quelque 148.500 Palestiniens, a indiqué une ONG et des militants anti-Bachar.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), de violents combats entre militaires et rebelles dans le quartier limitrophe de Hajar al-Aswad se sont déplacés lundi soir à Yarmouk.

Ils ont opposé jusqu’à l’aube les insurgés aux combattants palestiniens du Front Populaire pour la libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) d’Ahmad Jibril, un allié indéfectible et de longue date du régime syrien.

Selon des militants du Conseil général de la révolution syrienne (CGRS), l’armée régulière est venue prêter main forte au FPLP-CG.

Anwar Raja, porte-parole de la direction générale FPLP-CG, a indiqué à l’AFP qu' »un groupe terroriste armé venant de Hajar al-Aswad, a tenté de s’infiltrer vers 02H30 (00H30 GMT) dans le camp de réfugiés de Yarmouk mais des comités populaires, que nous avons formés pour empêcher ce genre d’infiltration, ont réagi et la fusillade a duré une heure sans faire de victimes ».

« Notre objectif est d’empêcher que le camp soit pris en otage et devienne un champ de bataille mais il existe des parties de l’opposition syrienne armée qui souhaitent l’entraîner dans les dédales de la crise intérieure syrienne », a-t-il ajouté.

« Nous travaillons, a-t-il souligné, uniquement pour le droit au retour en Palestine » des réfugiés palestiniens.

Il y a en Syrie environ 510.000 réfugiés enregistrés à l’UNRWA (Office des Nations-Unies chargé des réfugiés palestinien).

La majorité d’entre eux sont des réfugiés ayant fui lors de la création de l’Etat d’Israël en 1948 et de la guerre qui a suivi, ou leurs descendants.

Ils sont répartis dans neuf camps qui étaient totalement contrôlés par des organisations palestiniennes acquises au régime.

Le 2 août, 21 civils, dont au moins deux enfants, avaient été tués dans le camp de Yarmouk par des tirs de mortier, dont l’origine était inconnue, selon l’OSDH, basé en Grande-Bretagne et qui s’appuie sur un réseau de militants et de sources médicales dans les hôpitaux civils et militaires,

L’agence officielle syrienne Sana, avait affirmé qu’un « groupe terroriste » a visé le camp « avec des tirs au mortier » à partir du quartier voisin de Tadamoun.

Des militants avaient assuré que les réfugiés avaient pris les armes aux côtés des rebelles contre le régime de Bachar al-Assad.

Selon l’OSDH, le camp est divisé entre partisans et détracteurs du FPLP-CG, basé à Damas.

30-10-2012/AFP

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