Stanford s’excuse d’avoir limité l’admission d’étudiants juifs dans les années 1950

L’université a longtemps nié l’existence de préjugés antisémites.

Le président de l’Université de Stanford, Marc Tessier-Lavigne, s’est publiquement excusé mercredi pour les actions de l’école qui visaient à limiter l’admission d’étudiants juifs dans les années 1950, une politique discriminatoire qui a été révélée dans un rapport récemment publié par une université force d’intervention.

Publié le mois dernier, le rapport documente une baisse notable des inscriptions dans deux lycées du sud de la Californie avec une importante population d’étudiants juifs à la suite d’une note de service universitaire de 1953 dans laquelle les administrateurs de Stanford ont exprimé leur inquiétude quant au nombre d’étudiants juifs admis dans l’établissement.

Selon Tessier-Lavigne, « l’effort pour supprimer les inscriptions juives a eu des effets durables et a dissuadé certains étudiants juifs de postuler à Stanford dans les années suivantes », tandis que l’université a nié l’existence de préjugés anti-juifs dans son processus d’admission.

« Au nom de l’Université de Stanford, je souhaite présenter mes excuses à la communauté juive et à l’ensemble de notre communauté universitaire, à la fois pour les actions documentées dans ce rapport visant à supprimer l’admission d’étudiants juifs dans les années 1950 et pour les démentis de l’université concernant ces actions dans les années 1950. période qui a suivi », a écrit Tessier-Lavigne mercredi. « Ces actions étaient mauvaises. Ils étaient dommageables. Et ils sont restés trop longtemps ignorés. Aujourd’hui, nous devons travailler pour faire mieux, non seulement pour expier les torts du passé, mais pour assurer l’expérience de soutien et sans préjugés pour les membres de notre communauté juive que nous recherchons, pour tous les membres de notre communauté de Stanford.

Stanford a également exprimé l’intention de mettre en œuvre une série de recommandations du groupe de travail, y compris la mise en place d’un comité consultatif juif pour mieux comprendre les besoins de la communauté, l’ajout d’une éducation à l’antisémitisme aux programmes de formation anti-préjugés existants, en s’efforçant d’éviter les conflits d’horaire avec les fêtes juives. sur le calendrier scolaire et l’amélioration des ressources telles que les repas casher qui accueillent les étudiants juifs.

Source : jns.org