La France évite une reconnaissance hâtive d’un État palestinien

Dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, la question de la reconnaissance d’un État palestinien refait surface, divisant les pays occidentaux. Si l’Irlande, l’Espagne et la Norvège ont annoncé leur intention de franchir ce pas symbolique le 28 mai, la France adopte une position plus nuancée.

Lors d’une rencontre avec son homologue israélien Israël Katz, le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourne a clairement affirmé que les « conditions ne sont pas encore réunies » pour une telle reconnaissance. Selon lui, un tel geste ne doit pas être perçu comme un simple positionnement politique, mais comme un véritable outil diplomatique au service du processus de paix.

Pour Paris, reconnaître unilatéralement un État palestinien à ce stade n’aurait que peu d’impact concret sur le terrain, en l’absence de véritables négociations soutenues par les États-Unis, allié clé d’Israël. La diplomatie française estime qu’une telle décision symbolique serait vide de sens, voire contre-productive, sans une reprise crédible des pourparlers en vue d’une solution à deux États.

Dans cette optique, la France travaille actuellement sur un projet de résolution pour le Conseil de sécurité de l’ONU, qu’elle espère présenter cet été. L’objectif serait de relancer les négociations sur la base des paramètres d’une coexistence pacifique entre un État palestinien et Israël, tout en condamnant fermement les agissements du Hamas, groupe qualifié de « militant islamiste ».

Bien que favorable à terme à l’émergence d’un État palestinien, comme l’a réaffirmé à plusieurs reprises le président Emmanuel Macron, la France semble vouloir éviter toute précipitation susceptible d’envenimer les tensions. Elle privilégie ainsi une approche pragmatique, écartant les gestes purement symboliques au profit d’une véritable dynamique diplomatique.

Dans un dossier aussi sensible que le conflit israélo-palestinien, Paris démontre sa volonté d’agir en médiateur crédible, refusant de céder aux pressions pour prendre une décision hâtive qui pourrait, selon elle, compromettre les fragiles perspectives de paix.

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Asher Cohen

Il ne peut pas exister de coexistence pacifique possible, sur la même terre, entre Juifs et squatters arabes de la Terre Juive. Sans le nationalisme Juif plurimillénaire, l’État Juif n’existerait pas. Chercher à mélanger l’huile et l’eau, c’est vouloir aller contre les lois de la Nature, donc se prendre pour Dieu. Créer un état de squatters arabes à gaza, voire en Judée-Samarie, ce serait non seulement renier l’Israël Biblique, donc le fondement de l’État Juif, mais surtout continuer à exposer les Juifs au terrorisme, assassinats, roquettes, pogroms, etc…Ce ne serait que temps, énergie et argent dilapidés. La seule solution efficace est tout simplement le déplacement de populations, comme les Juifs d’Algérie l’ont parfaitement vécu en 1962.

La France, empire musulman, a toujours pratiqué une politique pro-arabe et antisémite, et donc nous n’avons pas à nous soucier de sa position dans l’irréel et l’irrationnel à l’égard de l’État Juif. Ce qui compte pour nous est la cause juive et les intérêts sécuritaires du Peuple Juif, le reste n’est que du commentaire et de la littérature, dont les français sont friands.