La famille Manasra, dont le jeune fils a été blessé après avoir poignardé un jeune Juif de son âge, a travaillé directement avec le Président de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas afin de mettre en scène la mort de leur fils aux mains des forces de sécurité israélienne, selon des sources proches du Ministre de la Santé, Yaacov Litzman, qui a témoigné devant l’organe israélien nrg, hier jeudi.
Ces informations surviennent alors que Litzman a dû, apparemment, intervenir personnellement pour autoriser les cameramen à prendre quelques clichés du jeune Ahmed, âgé de 13 ans – et soigné dzns le secteur Ein Kerem du Centre Médical Hadassah à Jérusalem – à la suite des accusations d’Abbas contre Israël pour sa soi-disant « exécution ». Selon nrg, la famille Manasra avait refusé le droit d’accès aux aux reporters de crainte qu’ils ne révèlent que le garçon est vivant et se porte bien.
Ahmed, avec son cousin âgé de 17 ans, Mohammed Manasra, ont commis une attaque aux couteaux dans le quartier de Pisgat Ze’ev, lundi, blessant deux Israéliens. Ahmed a été touché par une voiture qui circulait, alors que les passants commençaient à le poursuivre. Mercredi, Abbas déplorait publiquement son « exécution de sang-froid ».
« Nous ne succomberont pas à la logique de la force brutale, à la politique d’occupation et aux agressions pratiquées par le gouvernement israélien et sa horde de Colons qui sont engagés dans le terrorisme commis contre notre peuple, nos lieux saints, nos maisons, nos arbres et qui commettent l’exécution de sang-froid de nos enfants, comme ils viennent de le faire contre Ahmed Manasra et d’autres enfants innocents de Jérusalem! » s’insurgeait alors Abbas, en exigeant « la fin de l’occupation » israélienne et la création d’un Etat Palestinien indépendant à l’intérieur des lignes d’avant 1967, avec l’Est de Jérusalem (réunifiée) pour capitale ».
Le Bureau du Premier Ministre israélien a promptement répliqué à Abbas, désignant son discours comme de la pure « incitation et un tissu de mensonges », tout en affirmant que « l’adolescent auquel Abbas fait référence est bien vivant et hospitalisé à Hadassah, après avoir poignardé un jeune israélien qui faisait de la bicyclette ».
Pourtant, dès la fin du discours d’Abbas, mercredi, l’histoire Manasra s’est rapidement propagée à travers Internet, tout comme une vidéo de lui gisant sur le sol,alors que des Israéliens criaient : « Crève, fils de p. » et « Meurs, espèce de p. ». Le Hashtag #AhmedManasra est devenu très tendance, certains utilisateurs prétendant que les photos le montraient saignant « à mort ».
Jeudi, l’histoire est revenue essentiellement à ceux qui ont posté des vidéos prouvant que Manasra est bien vivant et qu’il se remet grâce aux bons soins apportés par les médecins israéliens.
Les sources proches de Litzman affirment avoir déjoué un complot de la part de la famille Manasra et d’Abbas, en soulignant l’ampleur de la guerre de l’information autour du cas Masnara, à cause de l’escalade dans la prévalence d’attaques terroristes individuelles et à petite échelle contre des Israéliens, au cours de ces dernières semaines et dont Manasra faisait partie.
« Abu Mazen et la famille du petit terroriste ont coopéré et rivalisé dans les prétentions affirmant mensongèrement que le garçon, Ahmed, était mort et la famille a refusé qu’on puisse prendre des photos de lui, sous prétexte de protéger sa « vie privée » et du fait qu’il est mineur. Mais la réalité à propos des motivations de la famille était parfaitement claire. C’est ainsi, le garçon est bien vivant et en voici la preuve », disent ces sources. « Nous ne pouvons tolérer aucune incitation mensongère, sous protection de la loi, ne s’exprimer ainsi ».
Eliezer Sherman
Adaptation : Marc Brzustowski
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