Lors de son voyage aux Etats-Unis, le chef de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas a cherché à mettre l’accent sur sa volonté de paix.
Le dirigeant palestinien cherche visiblement à repositionner son image et apparaître comme un « modéré », approuvé par Washington et rassurant pour la communauté juive.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
PHOTO: AP , JPOST

Dans ce but, il a exprimé publiquement des positions peu habituelles. En premier lieu, il a déclaré ne pas être opposé à une présence internationale dans les zones palestiniennes « pour que le peuple israélien se sente en sécurité ». Et de désigner l’OTAN comme une option envisageable. S’il a rejeté d’emblée la solution à un Etat, il ajoute que l’idée gagne en popularité au sein du peuple palestinien. Selon lui, il devient urgent de résoudre la situation afin de « mettre fin aux réclamations ».

En ce qui concerne la question sensible du statut de Jérusalem, Abbas indique qu’il comprend les revendications israéliennes, pour le côté ouest de la capitale. « Jérusalem-Ouest est la capitale d’Israël. »

« Personne ici ne nie que les Juifs étaient en Palestine. »

Les propos d’Abbas, prononcés lors d’un dîner organisé par le centre Daniel Abraham pour la paix au Moyen-Orient, s’adressaient à une assemblée d’une trentaine de dirigeants des principales organisations juives.

Lorsqu’on lui demande, si l’AP est prête à reconnaître Israël en tant qu’Etat juif, Abbas répond qu’Israël est libre de se présenter comme il l’entend. Et d’ajouter : « Personne ne nie l’histoire juive au Moyen-Orient. Un tiers de notre saint coran parle des Juifs au Moyen-Orient. Personne ici ne nie que les Juifs étaient en Palestine. »

En ce qui concerne l’incitation des Palestiniens à la haine et à la violence anti-israélienne, le dirigeant de l’AP reconnaît le problème. « J’accepte vos accusations », assure-t-il. « Disons qu’il existe une incitation. Comment pouvons-nous résoudre ce problème ? Dois-je évoquer l’incitation d’Israël ?  »

Bilan du dîner : la majorité des participants décrivent le discours d’Abbas comme positif et constructif. « Il a été conciliant et respectueux », explique David Makovsky de l’Institut de Washington pour la politique du Proche-Orient. « Il y avait du sens dans ses paroles. Le dialogue devrait se poursuivre. »

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