Les républicains ripostent face aux manifestations anti-israéliennes dans les universités

Le phénomène prend de l’ampleur sur les campus américains: des manifestations pro-palestiniennes perturbent régulièrement les activités universitaires depuis le 7 octobre dernier. Face à cette mouvance jugée illégale, les républicains au Congrès ont décidé de passer à la contre-offensive.

Un groupe d’élus mené par le représentant Andy Ogles a déposé un projet de loi musclé pour endiguer ces troubles. Sans les nommer explicitement, le texte vise clairement les groupes anti-israéliens qui se sont illustrés ces derniers mois par des actions controversées allant des boycotts au harcèlement étudiant.

La sanction prévue est pour le moins radicale: les fauteurs de troubles reconnus coupables écopereront de 6 mois de travaux d’intérêt général… dans la bande de Gaza! Une mesure punitive destinée à leur faire expérimenter sur le terrain les réalités qu’ils soutiennent, selon Randy Weber, co-auteur du projet de loi.

« Si vous soutenez une organisation terroriste comme le Hamas et que vous perturbez illégalement les campus, vous devez mettre vos actes en accord avec vos paroles, a tonné l’élu républicain. Je suis prêt à parier que ces zélotes ne tiendront pas une journée, mais donnons-leur l’opportunité d’essayer. »

Une provocation à peine voilée qui en dit long sur la crispation ambiante. Des universités étrangères comme celles de Sanaa au Yémen ou de Chiraz en Iran se sont d’ores et déjà dites prêtes à accueillir les étudiants américains expulsés pour ces motifs.

Une nouvelle escalade idéologique est donc à craindre sur cette question ultra-sensible des relations avec Israël. Quoi qu’il en soit, le camp républicain semble déterminé à mettre un terme aux dérives sur les campus.

Si la proposition radicale d’Andy Ogles d’envoyer des manifestants anti-israéliens effectuer des travaux d’intérêt général dans la bande de Gaza semble difficilement applicable, elle met néanmoins en évidence deux réalités. D’une part, ces militants pro-palestiniens, bien que zélés, sont bien souvent éloignés des réalités complexes du conflit au Proche-Orient qu’ils dénoncent. D’autre part, leurs actions perturbant le bon déroulement des activités estudiantines n’ont pas leur place sur les campus universitaires américains, qui se doivent de rester des havres d’apprentissage et de libre-échange des idées.

En somme, si le combat pour ou contre la cause palestinienne peut se concevoir, il doit se faire dans le respect des lieux d’enseignement supérieur et avec une compréhension approfondie des tenants et aboutissants de cette épineuse situation géopolitique. À défaut, les manifestants risquent de se voir accuser, à raison, de nuire à la scolarité de milliers d’étudiants sans réellement contribuer à faire avancer une solution durable.

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Asher Cohen

Nous ne sommes pas à l’époque des brigades rouges internationales de la guerre d’Espagne, ni à celle des volontaires pour Israël en 1948, mais à celle des grandes gueules qui pissent pas loin. Ces gens-là n’ont aucune intégrité à des convictions et des valeurs. Ce sont donc des Irrationnels, et donc des parasites sociaux à charge de la société qui les héberge. Les cons, ça ose tout, sauf que rien qu’à l’idée d’aller affronter les chars Juifs à gaza, ils se chient dessus. Ce sont encore des gosses au lait guigoz premier âge. Circulez, il n’y a rien à voir.