© 2009 AFP (Pierre Andrieu)
Après avoir lancé la rénovation du Parti socialiste, Martine Aubry présentera dans son discours de clôture, son projet pour les mois à venir, au dernier jour des universités d’été du PS qui de déroulent depuis vendredi à La Rochelle. Après avoir lancé la rénovation du Parti socialiste, Martine Aubry présente ce dimanche dans son discours de clôture, son projet pour les mois à venir, au dernier jour des universités d’été du PS qui se déroulent depuis vendredi à La Rochelle.

Le principe de primaires ouvertes pour la présidentielle de 2012, acté vendredi par la numéro un du PS , a reçu samedi un accueil mitigé des partenaires de l’ex-gauche plurielle, invités pour la première fois à l’université d’été de La Rochelle.

Même chez les socialistes, passé le moment de satisfaction voire d’euphorie de la veille, l’heure était davantage aux interrogations, chacun mettant sa définition derrière le mot primaire.
Daniel Cohn-Bendit, Marielle de Sarnez, Francois Rebsamen, Vincent Peillon, Robert Hue, Michel Vauzelle, Jean-Louis Bianco et Christiane Taubira le 22 août à Marseille

Après l’affiche de Marseille, le week-end dernier, rassemblant autour de Vincent Peillon un éventail large, de Daniel Cohn-Bendit à Marielle de Sarnez (MoDem), Martine Aubry a préféré réunir à La Rochelle les leaders de l’ex-gauche plurielle, rebaptisée par la numéro un, « gauche solidaire ».

Mais là, pas d’image, Mme Aubry ayant prévenu qu’elle préférait « le collectif » aux « belles photos ».

Cependant, l’annonce la veille du principe de primaires ouvertes ainsi que l’éventualité d’un rapprochement PS-MoDem, a quelque peu rafraîchi l’humeur de ses invités PCF, Verts, PRG et MRC.

Particulièrement critique, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, n’a pas caché sa lassitude devant « la gauche qui n’arrive pas à se relever », une « gauche (qui) donne le spectacle d’un débat politicien ».

Pour lui, une seule question compte: « Oui ou non, sommes-nous pour la constitution d’un projet à gauche ? ». Et de stigmatiser une alliance PS-MoDem dont la gauche « ne se relèverait pas ».

Au Vieux-Boucau (Landes), à l’université d’été du PCF, la numéro un Marie-George Buffet a tranché: les primaires, « c’est le chemin de la défaite à gauche ».

La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, a appelé plutôt à répondre « à la crise du modèle de civilisation », estimant que « s’inquiéter de questions de tactique et de stratégie » n’était « pas à la hauteur de l’enjeu ». « On ne s’en sortira pas par un nouveau meccano électoral », a-t-elle souligné.
Des militants socialistes donnent leur point de vue après le discours de Martine Aubry sur la rénovation du parti. Durée 2:07

Mme Duflot était la seule des responsables de gauche (sans compter Mme Buffet retenue au Vieux-Boucau) à ne pas être présente au déjeuner offert par Mme Aubry à « la gauche solidaire ». « Non, je ne boude pas », a affirmé la responsable Verts.

Seul satisfait des primaires ouvertes, le président du PRG Jean-Michel Baylet, faisait valoir que son parti avait été le premier en 2006 à déposer une proposition de loi en ce sens. Mais à une condition: que des candidats non socialistes puissent également concourir. « S’il s’agit de désigner le candidat socialiste, alors c’est pas la peine de nous inviter », a-t-il prévenu.
La secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, au côté du maire de Paris Bertrand Delanoë, le 29 août 2009 à La Rochelle

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