Le 23 janvier, deux voitures piégées à l’explosif ont explosé devant la mosquée Biya’at al-Ruduan , dans le centre la ville libyenne de Benghazi, après la fin des prières de la soirée, selon la TV al-Arabiya émettant depuis les Emirats Arabes Unis. Cet organe de presse rapporte qu’au moins 41 civils ont été tués et que plus de 80 autres ont été blessés dans l’attaque terroriste à double-impact.

Le porte-parole du QG de la sécurité de Benghazi, le Lieutenant Tarek al-Kharraz a confirmé qu’Ahmed Ali al-Fitouri, commandant de l’Unité Spéciale d’Arrestation et d’enquête de l’Armée Nationale libyenne (LNA) a été tué dans l’attaque. Le Lieutenant Al Kharraz a aussi révélé que le Brigadier Général Mahdi al-Falah, un chef-adjoinr des services de renseignements de l’ANL, a été légèrement blessé dans l’attaque.

Une source anonyme de la sécurité libyenne a déclaré à al-Arabiya que l’attentat terroriste a été planifié de façon très claire, pour prendre pour cibles plusieurs commandants de la sécurité et de l’armée de l’ANL.

En représailles de cette attaque, le Major Mahmoud al-Warfali, commandant des forces Sa’ka, a ordonné l’exécution publique de dix prisonniers de Daesh, juste devant la mosquée Biya’at al-Ruduan, le 24 janvier. L’ONU a condamné ces exécutions publiques dans un communiqué officiel quelques heures plus tard.

Jusqu’à présent, aucun groupe n’a revendiqué sa responsabilité dans cet attentat brutal à Benghazi. Cependant, les sources libyennes pensent que des cellules de Daesh ou du Conseil de la Shura des Moudjahidins de Derna pourraient être à l’origine de l’attaque.

Benghazi a été entièrement nettoyée de la présence de groupes terroristes le 28 Décembre, quand l’ANL a reconquis le quartier de Khreibish, quqi était la dernière position tenue par le Conseil de la Shura des Mujahidins de Benghazi [une coalition de différents groupes radicaux].

©JForum avec agences.