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Toutes les installations rituelles juives de bain rituel qui exigeaient la présence d’un agent ne pourront plus obliger les femmes qui se trempent rituellement d’avoir recours à sa présence. Cette nouvelle directive fait suite à une décision prise par le ministère des Services religieux, en opposition avec le Grand Rabbinat.

Suite à la controverse sur la question des femmes utilisant les mikves sans agents, le ministère des Services religieux a demandé à tous les mikvehs en Israël de permettre aux femmes de ne pas utiliser leurs services afin de préserver leur vie privée, et de ne pas forcer les femmes à être accompagnée par ces préposées qui surveillent habituellement le bain rituel afin d’assurer qu’il est conforme aux règles religieuses.

Ces nouvelles instructions ont été prises suite à une campagne de protestation qui réclamait que les femmes qui utilisaient le miqveh puissent garder leur vie privée pendant toute l’installation. Le Grand Rabbinat d’Israël s’est opposé à cette décision, étant donné que le rôle de l’agent de surveillance est de s’assurer que le bain rituel se fait en conformité avec la halakha (loi religieuse). C’est une question importante puisque certains droits religieux et cérémonies dépendent de la «pureté» d’une personne, qui est obtenue par une immersion dans un mikvé.

L’immersion exige que les femmes soient pleinement dévêtues, ce qui est inconfortable pour certaines femmes, qui ne veulent pas enlever leurs vêtements en face d’une femme qu’elles ne connaissent pas.

En outre, de nouvelles instructions interdisent aux employées du Mikvé de demander aux femmes qui se présente aux bains rituels de décliner leur état civil présenter les papiers d’identité et répondre à des questions avant d’être admises.  Jusqu’à présent, les femmes célibataires n’étaient généralement pas autorisées à se tremper dans les mikvehs, puisque l’une des raisons du bain rituel au mikvé est de «purifier» une femme après sa période mensuelle avant de nouvelles relations intimes avec son époux.

Les établissements sont maintenant priés d’accepter toutes les femmes qui se présentent mais les utilisatrices seront informées par un panneau d’affichage que, selon les autorités religieuses, les femmes célibataires ne sont pas autorisées à s’y baigner.

Kobi Nachshoni | Publié: 09/10/16, 21:49

Ynet

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BRAMI

une excellente évolution d’une pratique ancestrale douteuse.
La réflexion aurait du être plus profonde.
Réflexion sur la durée de cette pseudo impureté de la femme.
Réflexion sur une possible application de cette mesure, exprimé de manière ouverte et moderne, pour les hommes, afin de ne pas discriminer en permanence les femmes, comme le judaïsme le fait régulièrement.
Mais cela reste une très bonne chose. Il faut faire reculer le rituel pour faire avancer la spiritualité et la croyance en Dieu.

Eliahou

Encore un âne qui brame ! D’ailleurs il porte bien son nom. Moins on en sait plus on parle en expert…