Le courage d’Eden Golan est l’essence même d’Israël

Israël sera bien représenté en finale de l’Eurovision. La chanteuse Eden Golan, 20 ans, a décroché son ticket lors de la seconde demi-finale organisée jeudi 9 mai à Malmö (Suède), en interprétant sa chanson Hurricane, un titre qui avait été partiellement réécrit et rebaptisé. Les organisateurs de l’Eurovision n’avaient pas validé sa première chanson Pluie d’octobre, largement perçue comme une référence aux victimes de l’attaque menée par le Hamas palestinien en Israël le 7 octobre, la trouvant trop chargée politiquement.

«Elle porte le poids d’Israël sur ses frêles épaules», a déclaré Pascal Praud dans son édito de l’émission L’Heure des Pros, ce vendredi sur CNEWS, au sujet d’Eden Golan, la représentante d’Israël à l’Eurovision 2024, chahutée par des manifestants pro-palestiniens en marge de la demi-finale du concours.

Alors que Golan monte sur scène, sa voix est un symbole de l’esprit indomptable d’Israël et du pouvoir de la musique pour combler les fossés. Selon les mots du grand poète israélien Yehuda Amichai : « De l’endroit où nous avons raison, les fleurs ne pousseront jamais au printemps. L’endroit où nous avons raison est dur et piétiné comme une cour. Mais les doutes et les amours déterrent le monde. « .

Par Nathan J.Minsberg

Eden Golan, candidat à l'Eurovision, se concentre sur la diffusion de "bonnes vibrations"

Eden Golan lors des répétitions de son Concours Eurovision de la chanson 2024 en Suède, le 1er mai 2024 | Photo : UER

 

Alors que le Concours Eurovision de la chanson 2024 occupe le devant de la scène à Malmö, en Suède, les projecteurs sont braqués non seulement sur la musique mais aussi sur les tensions géopolitiques entourant la participation d’Israël. Au cœur de ce tourbillon se trouve Eden Golan, une jeune femme qui porte le poids des espoirs et des rêves de sa nation et qui fait face à des défis et des menaces sans précédent qu’aucun artiste ne devrait endurer.

Née en Israël d’une mère ukrainienne et d’un père letton, Golan a déménagé à Moscou à l’âge de six ans, où elle a été confrontée à un antisémitisme généralisé, même de la part de ses camarades de classe qui refusaient de l’appeler par son prénom hébreu. Sans se laisser décourager, elle a participé à de nombreux concours de chant pour enfants, dont un en Crimée occupée, avant de retourner en Israël lorsque le conflit en Ukraine a éclaté.

Aujourd’hui, alors qu’elle se prépare à monter sur scène à Malmö, Golan se retrouve confinée dans sa chambre d’hôtel, entourée d’un niveau de sécurité sans précédent et confrontée à des menaces pour sa sécurité. Elle est accompagnée d’une forte sécurité, sautant la plupart des événements en dehors des spectacles et des répétitions. Israël a émis un avertissement aux voyageurs concernant cette ville du sud de la Suède, invoquant « une crainte fondée » que des terroristes ciblent les Israéliens participant à la compétition.

La situation est à la fois absurde et déchirante: une jeune artiste, icône d’espoir et d’unité, contrainte à l’isolement et à la peur pour le simple fait de participer à un concours destiné à rassembler les gens.

En 2024, comment imaginer qu’une jeune femme, symbole de résilience et de courage, ait besoin de ce niveau de protection rien que pour participer ? Qu’elle ne peut pas librement se promener dans les rues, assister à des événements ou même regarder par la fenêtre sans appréhension ? Aucun autre candidat n’est confronté à des menaces et à un isolement aussi constants, quels que soient les enchevêtrements géopolitiques complexes de son pays. Le double standard est flagrant et honteux.

Les manifestants bordent les rues, exigeant qu’elle soit réduite au silence depuis une plateforme conçue pour dépasser la division et connecter l’humanité à travers l’universalité de la musique. Ils brandissent des pancartes appelant à son boycott et ont recours à d’ignobles manifestations de haine. Pourtant, dans le creuset de ces épreuves, la voix de Golan ne fait que devenir plus forte, son esprit une lumière radieuse qui ne peut être atténuée.

Malgré les défis, Golan reste intrépide, se concentrant sur sa musique et le message qu’elle souhaite transmettre au monde. Sa chanson « Hurricane » témoigne de l’esprit inflexible du peuple israélien face à l’adversité. Même si les paroles ont dû être modifiées pour se conformer aux règles de l’Eurovision, l’essence de la chanson demeure : un cri d’espoir, d’unité et de guérison après une tragédie.

Cette année, la participation d’Israël a été entachée d’appels au boycott et à des manifestations, découlant de la guerre en cours et de la montée des violentes manifestations et discours antisémites et anti-israéliens en Occident. Les critiques affirment qu’une nation engagée dans des opérations militaires ne devrait pas être autorisée à rivaliser, mais les actions d’Israël sont une réponse aux attaques terroristes aveugles et aux actions barbares commises contre des civils israéliens le 7 octobre, qui ont coûté la vie à plus de 1 200 personnes et laissé 132 otages toujours en captivité. .

La délégation israélienne a respecté toutes les obligations et règles établies par l’Union européenne de radiodiffusion. Tenter d’exclure Israël sur la base de désaccords politiques crée un dangereux précédent et sape l’esprit même de l’Eurovision, qui vise à transcender les frontières et à rassembler les gens à travers la musique.

Alors que Golan monte sur scène, sa voix est un symbole de l’esprit indomptable d’Israël et du pouvoir de la musique pour combler les fossés. Selon les mots du grand poète israélien Yehuda Amichai : « De l’endroit où nous avons raison, les fleurs ne pousseront jamais au printemps. L’endroit où nous avons raison est dur et piétiné comme une cour. Mais les doutes et les amours déterrent le monde. « . Laissez l’histoire d’Eden témoigner du pouvoir transformateur de l’art pour semer les graines de la guérison, même dans les sols les plus inflexibles.

La participation d’Israël à l’Eurovision est bien plus qu’un simple concours de chant. C’est une déclaration de courage, un refus de se laisser réduire au silence ou d’être intimidé par ceux qui cherchent à diviser et à détruire. Cela nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, la musique a le pouvoir de guérir, de rassembler les gens et de donner de l’espoir. Car ce n’est que lorsque nous sommes sans vergogne quant à notre droit à exister, à participer et à être reconnus que la beauté de nos différences peut véritablement faire fleurir le désert.

JForum.fr avec www.israelhayom.com et cnews.fr

La chanteuse israélienne Eden Golan lors de sa qualification pour la finale de l’Eurovision, en demi-finale le 9 mai 2024 à Malmö (Suède). (JESSICA GOW / TT NEWS AGENCY / AFP)

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Red

Eden Golan : une voix sublime qui prend au tripes ! Et qui raconte l’ouragan qui déferle sur le peuple juif et l’incompréhension du peuple juif !
En toute logique, si la politique ne s’en mêle pas, elle pourrait gagner ! Le vote des peuples européens prend un grande place dans sélection : ça sera un test unique : pour Eden ? Contre Eden ?