La Russie renforce sa présence militaire dans le Golan syrien, nouvelle zone de tensions

La Russie vient d’annoncer le déploiement de renforts militaires dans les provinces syriennes de Quneitra et Deraa, aux portes du plateau du Golan. Un geste lourd de sens dans cette région stratégique, théâtre de frictions croissantes avec Israël.

Selon Moscou, ces forces supplémentaires issues de la police militaire russe ont pour mission de surveiller le respect du cessez-le-feu dans la zone, mais aussi de « prévenir toute provocation ». Un langage à peine voilé visant les frappes aériennes israéliennes récurrentes contre des cibles iraniennes en Syrie.

La dernière en date, attribuée à l’aviation israélienne, a visé le consulat iranien à Damas faisant de lourdes pertes dans les rangs des Gardiens de la Révolution. Un acte condamné avec vigueur par le Kremlin comme une violation « inacceptable » de la souveraineté syrienne.

Pour les analystes, cette démonstration de force russe participe d’un bras de fer géopolitique grandissant avec Israël. Moscou utilise en effet la question du Golan comme un argument de poids pour justifier son invasion de l’Ukraine, dénonçant l' »hypocrisie » occidentale sur le respect des frontières internationales.

Zones tampon entre les belligérants syriens, les provinces de Quneitra et Deraa pourraient ainsi se muer en nouveau terrain d’affrontement entre la Russie et les intérêts israélo-américains par milices interposées. Une perspective menaçante pour la stabilité d’une région déjà exsangue.

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Damran

Comment remercier Obama d’avoir créé cette situation insupportable aux portes d’Israël, et qui a coûté la vie à des centaines de milliers de malheureux Syriens massacrés dans des conditions cauchemardesques par Assad le boucher ? 
Il aurait suffi à ce président nombriliste prétentieux de respecter son engagement de bombarder la Syrie en cas de franchissement de la « ligne rouge » qu’il avait fixée lui-même et qu’il n’a pas respectée, après l’utilisation d’armes chimiques par Bachar contre sa population.
Pourtant François Hollande peu connu comme un va-t-en guerre, avait proposé de se joindre à lui pour bombarder la Syrie et mettre un terme aux massacres en cours, mais Obama, le président nombriliste, a préféré faire une partie de golfe.
Ce coup de folie a permis l’installation des Russes, de daesh et de l’Iran.
Ce qui est plus difficile à comprendre, c’est l’immense mansuétude dont jouit ce calamiteux président qui n’a laissé de ses deux mandats, que des désastres.
Comme Putin pratique la politique de la provocation et de la force, le voilà qui se renforce face à Israël dont il connait le potentiel et la puissance militaire.
Tsahal a les moyens de détruire les installations russes du port de Tartouss.
Toutes les arrogances ont leurs limites, et Putin ne doit pas oublier qu’Israël n’est pas l’Ukraine et qu’il vaudra mieux composer avec lui plutôt que de jouer aux gros bras : en Israël, il y a aussi beaucoup de grands joueurs de poker et d’échecs….