Le Hamas bloque la libération des otages « jusqu’à ce qu’Israël respecte les termes de l’accord »
Le groupe terroriste affirme qu’Israël viole l’accord en n’autorisant pas suffisamment de camions d’aide à entrer dans la bande de Gaza et en « ne respectant pas les normes convenues pour la libération des prisonniers ».
Le Hamas a indiqué samedi dans un communiqué officiel qu’il avait décidé de reporter la libération des captifs « jusqu’à ce qu’Israël adhère aux conditions de l’accord de cessez-le-feu ».
Selon l’organisation terroriste, Israël viole l’accord en n’autorisant pas suffisamment de camions d’aide à entrer dans la bande de Gaza et en « ne respectant pas les normes convenues pour la libération des prisonniers ».
Israël affirme avoir respecté les conditions de libération des prisonniers palestiniens et d’entrée de l’aide, car le passage de Kerem Shalom est un petit passage et il faut donc du temps pour tous les faire entrer.
Malgré les rapports palestiniens antérieurs, les otages israéliens n’ont pas encore été transportés vers la Croix-Rouge.
Comme vendredi, tous les prisonniers de sécurité qui devaient être libérés samedi dans le cadre de l’accord d’échange de prisonniers sont arrivés à la prison d’Ofer. Ils resteront sous la garde du service pénitentiaire israélien jusqu’à ce que les captifs israéliens soient rendus lors de la deuxième phase de libération. Les 42 prisonniers désignés pour être libérés provenaient des prisons de Damon et Megiddo.
Prison d’Ofer( version : EPA/ATEF SAFADI )
« Israël ne libère pas les prisonniers en fonction de la durée de leur détention », a affirmé Fares. « Il y a des indications d’une possible crise concernant la liste de noms annoncée par Israël en raison de son non-respect des critères convenus. »
L’Egypte a reçu du Hamas une liste de 14 otages à libérer samedi, ont indiqué des sources sécuritaires.
Plus tôt samedi, Israël a également déclaré avoir reçu une liste d’otages devant être libérés de Gaza samedi par le Hamas.
Une délégation qatarie a atterri à l’aéroport Ben Gourion pour une visite en Israël dans le cadre des négociations avec le Hamas. Le chef du Mossad, Dadi Barnea, s’est déjà rendu à Doha pour mener les négociations.
Pendant ce temps, le porte-parole arabe de Tsahal, le lieutenant-colonel Avichay Adraee, s’est adressé aux habitants de la bande de Gaza, soulignant que « Premièrement, les mouvements vers la partie sud de la bande, en particulier au sud de Wadi Gaza, seront autorisés. Deuxièmement, en aucun cas, le retour ne sera autorisé. à la partie nord de la bande et au nord de Wadi Gaza. La zone nord de la bande est une zone de guerre – et la guerre n’est pas terminée. Il est interdit d’entrer dans la mer et il ne faut pas s’approcher à moins d’un kilomètre de la frontière avec Israël. »
Khan Younis, Gaza( Photo : MAHMUD HAMS / AFP )
Il a en outre précisé : « Nous exigeons le respect de ces instructions et leur mise en œuvre – pour votre sécurité et celle de vos familles. »
134 Palestiniens qui se trouvaient en Égypte lorsque la guerre avec Israël a éclaté sont rentrés à Gaza vendredi. Parallèlement, 15 camions entrés vendredi dans la bande de Gaza ont livré des fournitures à l’hôpital de campagne jordanien établi à Rafah. En outre, 11 camions sont entrés dans un hôpital de campagne des Émirats arabes unis et l’Égypte a admis 17 blessés de la bande de Gaza.
L’Egypte a catégoriquement rejeté les propositions visant à accepter des résidents de la bande de Gaza dans le Sinaï, même en échange d’une aide économique, a rapporté samedi matin le journal libanais Al-Akhbar, affilié au Hezbollah.
Selon le rapport, « Le Caire a utilisé la carte du retrait de l’accord de paix égypto-israélien, en particulier dans les jours qui ont précédé le cessez-le-feu humanitaire, soulignant que ce retrait et l’imposition de cette situation auraient de graves conséquences en matière de sécurité pour Israël. , car les camps de réfugiés transformeraient à nouveau le Sinaï en un point tendu. »
Les otages libérés rentreront chez eux après 48 heures d’hospitalisation, a indiqué le ministère dans un communiqué après l’accord négocié séparément de l’échange d’otages de vendredi contre des Palestiniens des prisons israéliennes.
« Il y a maintenant environ 20 ressortissants thaïlandais qui restent enlevés », a toutefois indiqué le ministère, ajoutant que quatre des Thaïlandais libérés vendredi n’avaient pas encore été confirmés par Israël comme étant en captivité.
« Nous espérons sincèrement que les otages restants seront traités humainement et libérés en toute sécurité dès que possible. »
JForum.fr avec ynet Lior Ben-Ari, Itamar Eichner, Einav Halabi, Reuters, Meir Turgeman
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