Le gouvernement a fait l’erreur d’écouter les Américains

Le gouvernement a trop écouté les Américains au début, c’était une erreur »

Le député Danny Danon a critiqué le gouvernement pour la conduite de la guerre dans le contexte de la crise avec les Etats-Unis : « Ils présentent des exigences très difficiles, nous mettant dans une situation très problématique ».

Le député Danny Danon (Likud) s’est entretenu avec Udi Segal et Ben Tal sur 103fm et a critiqué la conduite de la guerre par le gouvernement en lien avec la crise avec les États-Unis, après que le président Joe Biden a annoncé ce soir (mercredi) qu’il ne fournirait plus d’armes à Israël dans les médias si nous décidions de mener une opération militaire à Rafah.

« Vous souvenez-vous d’une crise aussi profonde dans les relations ? », ont demandé les deux présentateurs, et le député Danon a répondu :

« Je me souviens des crises, mais je pense qu’une telle crise, qui a des implications sécuritaires importantes, est quelque chose que nous n’avons pas vu », depuis les années 1980. C’est très problématique, mais nous ne devrions nous blâmer que sur cette question, car nous avons tardé à prendre des décisions, nous avons écouté les Américains. Au début de 2024, lorsqu’ils ont fait pression sur nous pour que nous ralentissons le rythme de la guerre, et c’était une erreur, nous aurions dû continuer de toutes nos forces, pour mettre fin à la guerre avec le Hamas dans la bande de Gaza. »

Danon a poursuivi et a admis que « je pense que le cabinet a trop écouté les Américains au début. C’était l’erreur, on pensait que les Américains l’apprécieraient et regardaient ce qui se passe aujourd’hui, ils disent: ‘Pourquoi n’avez-vous pas déjà fini ?’, et ils viennent aujourd’hui avec des exigences très difficiles et nous mettent dans une situation problématique très difficile ».

« Se pourrait-il que même maintenant le cabinet ne doive plus écouter les Américains ? », ont-ils demandé, et le député Danon a expliqué :

 « Écoutez, je pense que nous devons mettre fin au Hamas dans la bande de Gaza, nous devrions certainement envisager d’y aller. » avec un pas résolu sans les États-Unis, je ne dis pas à 100 pour cent, nous devons y réfléchir, car chaque fois que nous reportons les décisions, cela n’améliore pas notre situation.

Quant aux critiques américaines concernant l’échec des discussions sur le lendemain dans la bande de Gaza, Danon a affirmé : « J’ai présenté un plan, deux mois après le début de la guerre, nous en avons également parlé – il incluait l’encouragement de l’immigration, la bande de sécurité cela se construit en ce moment, mais je suis d’accord avec vous que nous aurions dû dire que nous parlons du lendemain, mais nous devons terminer la tâche d’éliminer le Hamas. Dans cette affaire, il est actuellement très difficile de parler des alternatives au Hamas alors que nous ne savons pas clairement si nous sommes en train de vaincre le Hamas. »

Selon lui, « il y a un objectif, mais il n’est pas suffisamment défini, l’objectif est de supprimer le pouvoir du Hamas et nous n’y sommes pas, mais ce n’est pas suffisant, nous devons aller plus loin et examiner les alternatives ». , discutez avec nos partenaires régionaux, avec les États-Unis. Le problème est que, une fois que nous n’avons pas vaincu le Hamas, même les forces avec lesquelles nous envisageons de coopérer à l’avenir ne sont pas pressées de parler. Nous devons comprendre que la décision est cruciale. Nous devons vaincre le Hamas et en même temps lancer le processus de construction d’une alternative – cela va de pair. »

« Nous devons montrer aux Américains que sans la décision d’éliminer le Hamas, il n’y aura pas de changement dans la bande de Gaza »

Par ailleurs, lorsqu’on lui a demandé ce que le Premier ministre Netanyahu devrait faire suite aux déclarations du président américain Joe Biden, Danon a répondu : « Tout d’abord, nous devons poursuivre le dialogue, et non fermer les portes. Il y a eu des crises avec les États-Unis dans le passé, notamment la guerre du Liban, et Bush, ce n’est pas la première fois. Mais nous devons absolument montrer aux Américains que sans l’élimination du Hamas, il n’y aura pas de changement dans la bande de Gaza. « 

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