Solution à deux états, Khaled Mashal clarifie pour ceux qui n’ont pas encore compris

Le conflit israélo-palestinien semble être enlisé dans une impasse idéologique profonde. D’un côté, les déclarations de Khaled Mashal, un dirigeant influent du Hamas, laissent peu de place à l’ambiguïté. Rejetant catégoriquement l’idée d’une solution à deux États ou d’un État binational, il prône la création d’un seul État arabe, niant ainsi la légitimité même de l’existence d’Israël.

Cette vision radicale, qualifiée de « projet réaliste » par Mashal, n’est rien de moins qu’un appel déguisé à l’anéantissement total de l’État hébreu.

Parallèlement, on assiste à une reconnaissance croissante de l’État palestinien sur la scène internationale. Avec l’annonce récente de l’Espagne, de l’Irlande et de la Norvège, 146 des 193 pays membres de l’ONU reconnaissent officiellement la Palestine. La Slovénie pourrait bientôt emboîter le pas, renforçant ainsi la légitimité de l’aspiration palestinienne à un État indépendant.

Cependant, cette reconnaissance ne semble pas tenir compte de la réalité complexe sur le terrain. Tant que le Hamas, avec son idéologie intransigeante, conservera une emprise sur une partie du territoire palestinien, les perspectives de paix demeureront sombres. Comment envisager des négociations constructives lorsqu’une des parties rejette purement et simplement l’existence même de l’autre?

Cette impasse idéologique met en lumière les défis considérables auxquels fait face le processus de paix. D’un côté, une frange radicale prône l’anéantissement d’Israël, tandis que de l’autre, une partie de la communauté internationale semble cautionner cette position en reconnaissant unilatéralement un État palestinien.

Les récentes déclarations fracassantes de Khaled Mashal, figure de proue du Hamas, n’ont fait que confirmer une réalité de longue date: une frange du monde palestinien, dont certaines organisations armées influentes, n’a d’autre objectif que l’anéantissement pur et simple de l’État d’Israël. Si ces propos incendiaires ne sont guère une surprise, ils mettent toutefois en lumière une stratégie insidieuse qui va bien au-delà des affrontements militaires dans la bande de Gaza.

En effet, on assiste à une véritable offensive multiforme, menée de concert sur plusieurs fronts: aux batailles armées s’ajoute un combat tout aussi acharné sur les terrains médiatique, universitaire et diplomatique. Une guerre idéologique et d’influence massive, largement financée par les pétrodollars du Qatar à hauteur de milliards, selon des sources bien informées.

Les conséquences de cette campagne semblent déjà se faire sentir, au détriment d’Israël. Aux États-Unis, on constate un refroidissement marqué, avec un blocage des livraisons d’armes à destination de l’État hébreu. La Cour Pénale Internationale envisagerait même d’émettre des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens. Quant à l’ONU et de nombreux pays, ils s’apprêtent à franchir le pas en reconnaissant un État palestinien.

Au vu de ces développements inquiétants, la communauté internationale semble faire l’impasse sur les velléités génocidaires d’une frange du monde arabo-musulman à l’encontre d’Israël. Une offensive globale, déguisée sous des atours institutionnels, mais dont le but inavoué reste l’élimination de la seule démocratie du Proche-Orient.

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Ratfucker

Sinwar a déjà tenu sa conférence de Wannsee à Gaza le 30 septembre 2021, sous le nom de « promesse de l’au-delà », pour détailler son programme après la victoire.

La population juive de « l’État de Palestine » nouvellement formé serait traitée en fonction de son statut : les soldats seraient tués ; ceux qui tenteraient de fuir pourraient être autorisés à le faire ou détenus et poursuivis pour leurs crimes ; et ceux qui se rendraient pourraient être intégrés dans le nouvel État ou se voir accorder un délai pour partir.

La question serait traitée « avec humanité, comme le veut l’islam », assure la déclaration.
Toutefois, un traitement spécial devait être accordé aux « Juifs instruits et aux experts dans les domaines de la médecine, de l’ingénierie, de la technologie et de l’industrie civile et militaire », qui devaient être retenus pendant un certain temps afin qu’ils ne partent pas en emportant avec eux les connaissances qu’ils avaient acquises « en vivant sur notre terre et en profitant de sa générosité ».
L’étape suivante, selon le document, serait le retour des réfugiés palestiniens, par l’établissement de centres d’absorption temporaires près des frontières avec les pays d’accueil [Liban, Syrie et Jordanie]. Une « loi du retour » leur serait appliquée et des cartes d’identité leur seraient délivrées, selon la déclaration.
La communauté internationale et les riches Palestiniens devaient contribuer au processus de rapatriement et d’intégration.

martin

 Ecoutez la parole de l’Eternel, ô nations! Annoncez-la sur les plages lointaines, dites: « Celui qui disperse Israël saura le rallier, et il veille sur lui comme le pasteur sur son troupeau. » 10 Car l’Eternel délivre Jacob et il le sauve de la main de plus fort que lui. 

Guidon

C’est un assaut generalise contre Israël. Le monde comptait sur le monde arabe « pour en finir » avec Israël mais devant son échec il rentre dans la danse sous couvert « d’humanité ». Les temps sont difficiles mais après la nuit, il y aura le JOUR !