L’organisation de défense des droits de l’Homme Amnesty International s’est inquiété dimanche des tortures que pourrait subir un cadre égyptien de Google arrêté durant les manifestations antigouvernementales qui secouent l’Egypte depuis près de deux semaines.
Wael Ghonim a été arrêté par des personnes en civils, probablement membres des services de sécurité égyptiens, lors des manifestations au Caire le 28 janvier, selon Amnesty, qui cite des témoins oculaires. Selon ces témoins, il a été arrêté dans le quartier de Mohandessine.

« Il court un sérieux risque de torture ou d’autres mauvais traitements de la part des services de sécurité », estime Amnesty International, appelant les autorités égyptiennes à « révéler immédiatement où se trouve Wael Ghonim et à le relâcher ou l’inculper pour des faits clairement identifiés ».

M. Ghonim, chef du marketing de Google pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord, avait quitté Dubaï, où il habite, pour l’Egypte, le 23 janvier, deux jours avant le début des manifestations massives réclamant le départ du président Hosni Moubarak, selon Amnesty.

« Il a été emmené par des hommes en civil, dont on pense qu’il s’agit d’officiers de la sécurité de l’Etat », a déclaré à l’AFP la directrice adjointe d’Amnesty dans la région, Hassiba Hadj Sahraoui.

« Nous ne savons pas qui le retient ni où il est retenu, et il n’a pas eu accès au monde extérieur, or ce sont des conditions qui favorisent l’usage de la torture », a-t-elle souligné.

LE CAIRE, (AFP) –

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