7 octobre; encore une alerte ignorée

Alerte Précoce Ignorée : Un Officier a Mise en Garde contre une Infiltration Massive du Hamas en Israël

Un officier subalterne, membre de la 82e brigade, avait lancé une alerte précoce sur les intentions du Hamas de mener une infiltration massive en Israël, mettant en garde ses supérieurs hiérarchiques à plusieurs reprises sur cette menace potentielle. Malheureusement, cette alerte, remontant à un mois et demi avant l’attaque surprise du 7 octobre, a été reléguée au statut d’imagination excessive par ses commandants.

Cette officière avait élaboré un scénario détaillé, basé sur des informations brutes de renseignement, suggérant sérieusement la possibilité d’une intrusion massive du Hamas en territoire israélien. Cependant, ses avertissements ont été balayés du revers de la main par ses supérieurs, qui ont estimé qu’elle n’était que dans une phase de conjectures excessives.

La révélation de cette alerte précoce s’inscrit dans une série de témoignages récents d’observateurs et d’observatrices qui, au cours des mois précédant l’attaque, ont signalé des changements significatifs le long de la frontière avec Gaza. Ces témoins ont alerté à plusieurs reprises sur des activités suspectes, des entraînements inhabituels et des préparatifs le long de la frontière, mais ont également été ignorés.

Certains observateurs ont pris l’initiative de remonter la chaîne de commandement, informant des commandants supérieurs de la situation. Cependant, leurs alertes ont été accueillies avec du mépris, certains commandants qualifiant ces préoccupations d' »absurdités » et menaçant de sanctions ceux qui insistaient pour les rapporter.

La réaction de Tsahal, exprimée par son porte-parole, indique que toutes les énergies sont actuellement concentrées sur la mission de combattre le Hamas dans la bande de Gaza. Cependant, une enquête détaillée et approfondie est prévue après la fin de la guerre pour examiner les détails entourant les avertissements ignorés et les circonstances de l’attaque du 7 octobre. Cette enquête devra clarifier les raisons pour lesquelles les signaux d’alarme ont été négligés et déterminer les éventuelles conséquences de cette défaillance de renseignement.

Les derniers mois ont également vu émerger d’autres témoignages d’observateurs situés près de la frontière de Gaza, décrivant des changements significatifs qui auraient dû susciter une attention particulière. Des signaux d’alarme ont été émis concernant des entraînements intensifs, des anomalies et des préparatifs inhabituels à proximité de la frontière. Certains observateurs ont rapporté des changements dans les activités habituelles des agriculteurs et des résidents locaux, indiquant une perturbation de la routine quotidienne.

Malgré ces avertissements répétés et convergents, les commandants semblaient sous-estimer la menace, considérant le Hamas comme une « bande de vauriens » incapable d’actions significatives. Les témoignages d’observateurs mettent en lumière une déconnexion apparente entre les informations sur le terrain et la perception des commandants supérieurs.

L’un des témoignages les plus saisissants provient d’une observatrice qui, la veille de l’attaque, avait remarqué des individus étudiant des cartes et pointant du doigt la clôture frontalière. Malgré ses avertissements répétés, les commandants ont minimisé la situation, ne prenant pas au sérieux les signes précurseurs d’un événement imminent.

La récurrence de ces avertissements non pris en compte soulève des questions cruciales sur la communication et la prise de décision au sein des forces armées. La déclaration de Tsahal selon laquelle une enquête approfondie sera menée après la fin de la guerre indique une reconnaissance de la nécessité de comprendre les circonstances entourant cette défaillance de renseignement.

Espérons qu’une enquête approfondie permettra de déterminer les lacunes dans le processus de prise de décision et de mettre en place des mesures correctives pour éviter de futures défaillances de ce type.

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