Le Qatar Somme le Hamas de Quitter son Territoire

Une décision inattendue a secoué la scène diplomatique de Doha, alors que le Qatar a demandé au Hamas de quitter son territoire. Cette annonce, justifiée par des préoccupations de sécurité, marque la fin de la présence du mouvement islamiste sur le sol qatari.

Depuis 2021, le Qatar a accueilli Ismail Hanyeh, chef du bureau politique du Hamas, ainsi que d’autres membres éminents du groupe. Cette relation, souvent critiquée en raison de la politique étrangère du Qatar, souligne la capacité unique de l’émirat à dialoguer avec divers acteurs internationaux.

Les liens entre le Qatar et le Hamas, à la fois politiques et financiers sont complexes. En 2011, malgré les tentatives de réconciliation entre le Fatah et le Hamas, les désaccords persistants ont conduit à l’échec des accords. Les relations diplomatiques du Qatar, caractérisées par un « grand écart » entre le Hamas et le gouvernement israélien, ont atteint leurs limites.

Malgré des relations parfois tendues avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le Qatar a joué un rôle central dans les récentes négociations de cessez-le-feu visant à libérer des otages du Hamas en échange de la libération de terroristes détenus en Israël.

Cependant, la diplomatie complexe du Qatar a atteint ses limites, forçant le pays à choisir son camp. Le motif officiel de la demande de départ du Hamas, la sécurité, masque probablement une volonté de maintenir les liens avec Israël. Contrairement à d’autres pays arabes du Golfe, le Qatar n’a pas rompu ses relations avec Israël et n’a pas dénoncé les Accords d’Abraham, anticipant peut-être une réorganisation au Moyen-Orient.

Un élément clé dans cette évolution est la création de l’« opération Nili », une brigade spéciale placée sous le commandement conjoint du Shin Beth et du Mossad, destinée à traquer les membres du Hamas. La connaissance de cette brigade par Doha a peut-être influencé la décision de se séparer d’un invité devenu encombrant.

Le Qatar, en prenant position du côté de l’Occident, se distancie de la Russie, de l’Iran, du Hamas et de l’Algérie. Cette décision intervient à un moment crucial où le pays devait choisir son orientation dans un contexte géopolitique complexe. Le départ des dirigeants du Hamas de Doha, avec des spéculations sur leur destination future, illustre un changement significatif dans la dynamique régionale.

Parallèlement, l’annonce d’une brigade spéciale dédiée à l’élimination des dirigeants du Hamas signale une détermination sans équivoque d’Israël à poursuivre ceux responsables du récent massacre du 7 octobre 2023. Ronen Bar, chef du Shin Beth, a affirmé que cette opération se poursuivrait jusqu’à ce que les responsables soient traduits en justice, soulignant un engagement ferme dans la quête de justice pour les victimes de ce tragique événement.

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Nicole

Gaza et JudeeSamarie sont dans les prophéties d’Ovadia, qui on dirait commencent à se réaliser.
Quant à la traduction en justice je pense que ce ne sont que des mots »officiels « ….
Les kidonim s’en occuperont il est anti stratégique de conserver de tels prisonniers qui pourraient encore et toujours servir de monnaie d’échange à d’autres terroristes….

Franck DEBANNER

Encore un gauchiste ce commandant du Shin Beth !
Il ne s’agit pas de traduire en justice.
Un déchet c’est salissant dans un tribunal.
Si l’incinération, n’est pas possible, tout autre moyen de destruction définitive est autorisé.

Simon

Après la barbarie du 7 octobre orchestrée par ses dirigeants, la suite la plus compréhensible pour l’Humanité est la traque et la mort de ses dirigeants et la disparition du Hamas. le territoire de Gaza vidé de toute population doit revenir a Israël soit un dommage de guerre en compensation des victimes israéliennes tuées et blessées ainsi que le coût financier de la guerre déclenchée par le Hamas. Sauf erreur de ma part, fin de la seconde guerre mondiale, l’Allemagne a eu des contraintes financières réclamées par les alliés donc, Israël est dans le même cas de figure et se paiera en nature avec l’annexion de ce territoire débaptisé.