Illustration picture shows police outside a gardening store in Watermael-Boitsfort/ Watermaal-Bosvoorde, Brussels, Saturday 18 April 2020, on the first day of it's re-opening. From today onwards gardening and hardware stores are once again allowed to receive costumers, as Belgium is in its fifth week of confinement in the ongoing corona virus crisis. The measures announced on March 18th by the National Security Council to avoid the spread of the Covid-19 will remain active until May 4th. BELGA PHOTO ERIC LALMAND (Photo by ERIC LALMAND/BELGA MAG/AFP via Getty Images)
  • Comme il n’y avait pas de masques, le gouvernement belge a proclamé qu’ils n’étaient pas nécessaires. Ce sommet de l’ineptie gouvernementale est encore visible sur la page personnelle de la ministre de la Santé Maggie De Block : « se protéger du coronavirus avec un masque n’a pas de sens ».

  • Pas de masques, pas de dépistage, presque pas de tests et des personnes âgées abandonnées à la mort dans des maisons de retraite – telle a été la situation de la Belgique au milieu de la pire pandémie depuis la grippe espagnole de 1918. Ce carnage belge – totalement évitable – a été la conséquence de l’incompétence tragique des « élites » politiques du pays.
  • L’heure n’est pas encore au bilan, pays par pays, de la gestion du COVID-19 ; mais une chose est sûre : la Belgique est le cœur d’un immense carnage.

    Tout a commencé en 2015, quand le gouvernement du Premier ministre Charles Michel (actuel président du Conseil européen) a décidé de détruire l’intégralité du « stock stratégique » de 63 millions de masques de protection, – y compris 1200 palettes du précieux masque FFP2 – soigneusement stockés et gardés par l’armée dans ses casernes de Belgrade, à Namur. Ces masques étaient « périmés », a déclaré la ministre de la Santé, Maggie De Block, toujours en poste. « Pas du tout », a fait savoir le principal syndicat de l’armée belge, « ces masques ont été incinérés … pour transformer les lieux en « logements pour les réfugiés ». En 2015, la Belgique et l’Europe ont été submergés par les migrants que la chancelière allemande Angela Merkel avait invité et que les lois de l’Union européenne et la Convention européenne des droits de l’homme ont empêché d’expulser.

    L’ensemble du stock stratégique de masques a donc été incinéré, et jamais remplacé – une décision de De Block qui, compte tenu de la régularité des épidémies et des pandémies, équivaut à un délit. « Gouverner, c’est prévoir », a déclaré Emile de Girardin.

    Quand la pandémie de coronavirus a atteint la Belgique, ce malheureux pays n’avait presque plus de masques – zéro masques pour les citoyens, zéro masques pour la police, zéro masques pour les maisons de retraite et presque zéro masques pour les hôpitaux.

    La pandémie a d’abord éclaté en Italie avant de se répandre en Belgique. En raison des liens économiques étroits que les industries italiennes du textile et de la mode entretiennent avec la Chine, l’Italie du Nord a été l’épicentre de la pandémie en Europe. L’Italie a attendu le 31 janvier pour rompre ses relations aériennes avec la Chine, – une date bien trop tardive –, car le 21 février, plusieurs villes italiennes étaient déjà en confinement.

    Nombre de Belges, notamment dans le sud de la Belgique (Wallonie), ont des racines italiennes, mais plus nombreux encore sont les Belges qui aiment l’Italie. Si bien qu’entre le 22 et le 23 février, en pleine pandémie, des dizaines de milliers de Belges ont profité des fêtes du Carnaval pour se rendre en Italie sans que le gouvernement belge lance un quelconque avertissement.

    Quand ces touristes belges sont rentrées d’Italie, principalement à travers les deux principaux aéroports belges – Bruxelles-Sud (Charleroi) et Bruxelles (Zaventem) – aucun filtre n’a été installé. L’Italie avait bien instauré un contrôle à leur arrivée, mais au retour les autorités belges n’ont pas levé le petit doigt.

  • À l’époque, la ministre de la Santé, Maggie De Block, a déclaré que le contrôle de la température corporelle était inutile et que la fermeture de la frontière n’avait aucun sens : « Un virus ne s’arrête pas aux frontières » avait-elle affirmé. Le Dr Marc Wathelet a bien tenté d’alerter le ministre, mais De Block l’a traité de « dramaqueen » (reine du drame), un tweet qu’elle a ensuite très vite supprimé. Ces Belges non dépistés en provenance d’Italie semblent avoir joué un rôle-clé dans la propagation de l’épidémie en Belgique.
  • Lire la suite dans fr.gatestoneinstitute.org

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Rosa SAHSAN

Excusez moi mais la France n’a rien à leur envié.
Macron n’a pas fait mieux.
C’est bien Véran notre si brillant ministre de la santé qui s’est moqué d »Israël. Pays qui fût l’un des premiers à fermer ses frontières.
ROSA