Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a nommé mercredi l’ancienne ministre de la coopération internationale Fayza Aboul-Naga en tant que conseillère à la sécurité nationale, ex-ministre de la coopération internationale sous Hosni Moubarak de 2001 à 2011, a rapporté la télévision nationale égyptienne.

Or, il y a deux ans, Aboul Naga a provoqué la plus grande crise entre Washington et le Caire depuis 35 ans, en accusant de crime des organisations humanitaires d’espionnage au profit de la « conspiration américaine » afin de « destabiliser et d’affaiblir » l’Egypte.

L’affaire, selon le New York Times, a forcé le fils d’un secrétaire de cabinet américain à se cacher dans l’ambassade américaine pendant des semaines de peur d’être arrêté, coûtant par la suite près de 5 millions de dollars de « caution », et le départ précipité et secret en avion de citoyens américains en jet privé pour Chypre.

Cette nomination montre que le gouvernement al-Sissi n’est pas prêt à entretenir de meilleures relations avec Washington.

« Les Etats-Unis et Israël ne pouvaient pas directement créer et de maintenir un état de chaos, alors ils ont utilisé le financement direct, surtout les Américains, comme moyens pour atteindre ces objectifs », avait déclaré Aboul Naga aux enquêteurs lors de ses accusations.

« Tout indique l’existence d’une volonté claire et déterminée pour empêcher toute chance pour l’Egypte de devenir un Etat moderne et démocratique avec une économie forte », avait-t-elle poursuivi.

[i24news.tvArticle original

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
André

{« Tout indique l’existence d’une volonté claire et déterminée [de l’étranger…] pour empêcher toute chance pour l’Egypte de devenir un Etat moderne et démocratique avec une économie forte », avait-t-elle poursuivi.}
Les arabo-musulmans n’ont jamais eu besoin de personne pour ça !