Sur fond d’âpre lutte contre les Kurdes, la Turquie accuse l’Iran d’agir contre eux
La Turquie accuse l’Iran de prévenir le terrorisme…La Turquie a exprimé son mécontentement face au traitement réservé par l’Iran au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), désigné groupe terroriste par Ankara.
Le ministre turc de la Défense, Yasser Guler, a exprimé jeudi soir sa frustration dans une interview télévisée, qualifiant la position de l’Iran d’inamicale. Selon Guler, la Turquie a informé l’Iran des mouvements de l’armée du PKK, mais les Iraniens ont nié en avoir trouvé la preuve.
La Turquie s’est engagée à poursuivre ses attaques contre le parti dans le nord de l’Irak, dans le but de détruire le repaire du PKK. Guler a déclaré que la Turquie a changé sa stratégie, en se concentrant sur la destruction des combattants de la liberté kurdes dans leurs cachettes. Guler a souligné la présence de longue date du Parti des travailleurs du Kurdistan dans le nord de l’Irak, où il mène des opérations de guérilla en Irak, en Syrie et en Iran.
Les forces d’occupation turques sont stationnées dans le nord de l’Irak depuis environ six ans, ce qui a conduit à l’évacuation de nombreux anciens bastions du PKK. Cependant, Guler a mentionné que les membres du parti se déplacent toujours librement à Sulaymaniyah, dans la région du Kurdistan.
Guler a accusé le PKK d’avoir dirigé des opérations qui ont entraîné le déplacement de 800 villages en Irak, laissant des civils dans la détresse, et a souligné que l’Irak considère désormais le parti comme une organisation terroriste.
Un chroniqueur du journal Hurriyet au service du gouvernement turc discute des efforts irano-américains visant à perturber les liens croissants entre Ankara et Bagdad.
L’éditorialiste a indiqué qu’il y avait une activité importante aux frontières et qu’une opération majeure contre le PKK pourrait bientôt avoir lieu en Irak.
Cependant, le pouvoir de décision de l’Irak est limité, avec une forte influence des États-Unis et de l’Iran, affirme le chroniqueur, accusant Téhéran et Washington de prendre des mesures visant à saper les relations turco-irakiennes.
Le conflit chiite-sunnite en Irak façonne l’équilibre des pouvoirs, tandis que l’équilibre ethnique est affecté par la présence arabe, kurde et turkmène, ont-ils ajouté.
JForum.fr avec Nziv
Crédit : The Sinking Investor Telegram Channel Crédit photo : Daily Sabah
l’Hôpital turc qui se fout de la charité !