Plongée dans l’obscurantisme
Par Michèle Mazel
Dur réveil pour tous ceux qui avaient voulu croire que l’infâme déclaration de la Conférence de Durban de 2001, qualifiant le sionisme de raciste, avait été définitivement enterrée.
Selon un sondage qui vient d’être réalisé à la demande de l’Union des Etudiants Juifs de France, seulement 43% de l’ensemble des sondés ont « une bonne image » d’Israël, un chiffre qui tombe à 31% s’agissant du sionisme. Des chiffres qui font froid dans le dos.
Le pire est encore à venir : pour plus de la moitié des 18-24 ans, le sionisme est une organisation internationale qui vise à influencer le monde et la société au profit des Juifs ; c’est aussi une idéologie raciste. Avant de se lamenter sur l’apparition d’un nouvel antisémitisme? qui partirait de la jeunesse et donc des futures forces vives de la nation, il convient de s’attarder sur une autre donnée qui ressort de ce sondage.
En ce qui concerne la date de la proclamation de l’Etat d’Israël, seulement 33% de l’ensemble des personnes interrogées ont répondu correctement -1948. Il s’en est trouvé 22% pour soutenir que l’état avait été créé après 1980 ! Gageons qu’ils venaient de la tranche d’âge 18-24. Que peuvent-ils bien savoir du Sionisme et d’Israël ? Ce n’est sûrement pas à l’école qu’on leur en a parlé.
Reste la maison, les lieux de culte et les médias. S’agissant de jeunes « issus de la diversité ou de quartiers défavorisés », il est vraisemblable qu’ils n’ont pas grandi dans une ambiance libérale et pluraliste. On peut, hélas, conclure sans crainte de se tromper que si l’enquête s’était déroulée dans la seconde partie du mois de mai – soit après les événements de Gaza – les résultats auraient sans doute été pires encore. D’un autre côté, pourquoi s’étonner ?
Cela fait des dizaines d’années qu’on assiste à la diabolisation quasi-quotidienne d’Israël, tant dans la presse écrite que dans l’audiovisuel. Qui ne se contente pas des médias pour se faire une opinion et se tourne vers les sites de référence y trouvera un fonds solide de condamnations des organisations internationales, à commencer par l’assemblée générale des Nations Unies qui avait voté en 1974 sa résolution 3379 selon laquelle le sionisme était une forme de racisme et de discrimination raciale. Il fallut attendre 1991 pour que la résolution 46./86 la révoque. Viennent ensuite le Conseil de Sécurité (avant l’ère Trump), la commission des droits de l’homme et celle des droits de l’enfant.
Que dire encore de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture qui depuis des années, vote après vote, s’emploie à dénier tout lien entre Juifs et Judaïsme et Terre d’Israël. Le Mont Moriah, le sacrifice d’Isaac, la construction du Temple de Salomon et du second temple ? Passés à la trappe de l’histoire au profit de « l’Esplanade des Mosquées » ou du « al-Haram aš-Šarīf » (« Noble Sanctuaire », en arabe : الحرم الشريف). Or qu’est-ce que le Sionisme sinon l’aspiration au retour à Sion, l’un des noms antiques de Jérusalem ?
On en viendrait presque à s’étonner de quelques-uns des autres résultats de ce sondage : 75% considèrent qu’il est justifié que la France développe de bonnes relations avec Israël et 54% pensent que l’antisionisme constitue une forme d’antisémitisme ; 74% estiment qu’il n’est pas légitime de boycotter Israël. Il ne faut pourtant pas se leurrer. L’écriture est apparue sur le mur. L’ignorance crasse dont font preuve tant de Français en ce qui concerne tant l’histoire ancienne que l’histoire moderne d’Israël fait le lit de l’antisémitisme. Il est peut-être trop tard pour chercher à renverser la tendance ; pourtant, il s’agit là d’un impératif essentiel pour la communauté juive. Saura-t-elle y faire face ?
Par ©Michèle Mazel
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Sionisme : Retour à la maison.
Par extension, le monde entier est sioniste car chacun retourne chez lui, A LA MAISON, aprés le travail.
Ce qui veut dire qu’on est tous sioniste malgré nous.
Les antisionistes qui retournent chez eux, A LA MAISON, devraient se faire hara-kiri car ils sont contre leur propre existence.
Logique imparable, non ? :o)
Le sujet est tellement complexe, il y a une telle désinformation et une telle pensée unique, que, à mon niveau, je ne peux que renouveler ma confiance et mon soutien inconditionnel à Israël.
Nous sommes dans une « panade » mondiale.
Seul, Dieu peut y mettre bon ordre.
J’ai lu, quelque part, qu’il est question de limiter les commentaires des lecteurs… Alors, profitons encore un peu de notre liberté.
Source de cette inculture et de cette bêtise qui se répand dans les esprits de la jeune génération ? Internet et les chaines comme youtube ou n’importe quel âne peut diffuser son délire à grande échelle.
Et plus c’est stupide, plus ça plait.
Tant qu’on n’aura pas mis des limites et des règles à la diffusion de toute cette bouse sur les « réseaux sociaux » et autres médias, ça continuera.
Ne devrait-on pas remercier tous les antisémites de l’attention qu’ils nous portent?
Ne sommes-nous pas le peuple le plus important de la planète?
En fait, je crois même que nous sommes le seul qui soit indispensable, car sinon, tous ces antisémites n’auraient plus de raison de vivre.
[…] Selon un sondage qui vient d’être réalisé à la demande de l’Union des Etudiants Juifs de France, seulement 43% de l’ensemble des sondés ont « une bonne image » d’Israël, un chiffre qui tombe à 31% s’agissant du sionisme. Des chiffres qui font froid dans le dos. Lire la suite sur jforum.fr […]
On peut penser que le mot meme de « sionisme », comme tous les mots en « isme », contribue a favoriser cette haine. Ressemblant a un terme definissant une ideologie, il finit par n’avoir d’autre role que de support
au terme oppose d’« antisionisme », qui ne designe d’ailleurs nullement l’opposition a l’ideologie fantasmee associee au mot « sionisme », mais purement et simplement la haine d’Israel, voire la haine d’Israel et de tout ce qui est apparente aux Juifs. Le mot « sionisme » aurait du etre raye du vocabulaire il y a longtemps, ou ne designer que le sionisme historique, a savoir la volonte de liberation nationale exaucee par la reconnaissance (ne disons pas « la creation », qui est bien autre chose) d’Israel en 1948. Je tiens a rendre
parfaitement clair qu’il est inadmissible de lire ou d’entendre, comme on le fait trop souvent: « non, ce propose n’est pas antisemite, il est antisioniste ». Imagine-t-on que cela passerait aussi bien de dire « non, ce propos n’est pas antisemite, il est anti-israelien » ? Abandonnons le mot de sionisme et ne laissons pas aux imbeciles (ils sont majoritaires) la possibilite de se draper dans leur haine comme dans une vertu.
Toujours une grave erreur d’abandonner son drapeau sur le champ de bataille pour le confier à ses ennemis : abandonnons le mot Juif vilipendé, abandonnons le mot Israël, haï à travers le monde entier, abandonnons, abandonnons et après? On finira pas déclencher des poèmes d’amour chez les Islamistes de tous bords et leurs amis gauchistes? Sion est un terme de la Torah, tiens on n’a qu’à l’abandonner aussi, l’hébreu n’est pas très apprécié, abandonnons l’hébreu, etc: ça s’appelle scier la branche (d’olivier) sur laquelle on est assis… De reculade en reculade on finit par se tirer une balle.
Vous poussez a l’absurde une suggestion qui n’est nullement celle que vous affectez de croire. L’Etat d »Israel existant et etant reconnu comme tel depuis 1948, en quoi est-il necessaire de maintenir un mot designant l’espoir de sa renaissance ? c’est ouvrir en grand la porte a la presentation comme opinion acceptable de la contestation de ce droit a l’existence. Une grande partie des gens se disant antisionistes seraient sans doute moins enclins a se dire « israelophobes », ce qui veut pourtant dire exactement la meme chose.
Tous les mots sont susceptibles d’être détournés : faut-il cesser d’ouvrir la bouche? Le sionisme n’est pas un mot, mais une pensée, une doctrine et une espérance profonde qui ne cessera jamais, j’en souligne même le côté religieux fait politique impérative, quels que soient les donneurs d’ordre résignés et contrits. C’est votre suggestion qui, en soi, est absurde et conséquence de mentalité de Gola, qui finit toujours par pourrir de l’intérieur toute détermination et toute fierté.
La France a epouse le monde arabe pour des raisons mercantiles , elle va s effondrer sous les coups de boutoir des arriérés sortis du moyen age , tout le systeme , presse, education , syndicats , diplomatie mene cette strategie qui est antisioniste violente , les juifs partent et partiront tous , la France coule et finira comme le Titanic
La messe est dite, si vous me permettez l’expression ! Les juifs, présents dans « l’Hexagone » depuis la conquête romaine, n’y ont plus aucun avenir assuré. Le présent est sombre et l’avenir encore plus sinistre et on ne voit pas ce qui pourrait inverser la tendance… D’ailleurs, est-ce que ce pays, qui s’est appelé la Gaule quand sa population était celte, puis France, avec l’arrivée des Francs à partir du Ve siècle après JC, portera encore ce nom dans un siècle ?