Un professeur de Columbia brise le silence sur le climat d’intimidation à l’université

À l’Université Columbia, l’omerta est brisée. Shai Davidai, professeur adjoint, a dénoncé sans détour le climat d’insécurité qui règne sur le campus new-yorkais, théâtre depuis plusieurs mois d’une violente contestation pro-palestinienne. « Je ne pensais pas qu’une telle situation puisse se produire en 2024 » lâche-t-il, amer.

Lundi, cet enseignant en psychologie sociale s’est vu refuser l’accès aux locaux, les services de sécurité ne pouvant « garantir sa sécurité » face aux centaines de manifestants. Un campement sauvage a en effet été érigé illégalement sur la place centrale, avec drapeaux palestiniens et appels haineux à l’insurrection.

« Ces tentes ont été tolérées car les protestataires ont compris que les lois ne s’appliquaient plus à eux » fustige Davidai. Une impunité coupable qui a engendré, selon lui, « un véritable processus de lavage de cerveau » parmi les rangs étudiants.

Un phénomène qu’il n’hésite pas à comparer aux dérives de l’Allemagne nazie. « On parle d’étudiants et de professeurs soumis à un endoctrinement similaire à ce qui s’est produit outre-Rhin, mais accéléré par les réseaux sociaux et la complaisance des autorités universitaires ».

Le pire est peut-être à venir, prévient l’académicien désabusé. Faute d’un ferme rappel à l’ordre, la rentrée prochaine exposera une nouvelle fournée d’étudiants aux thèses haineuses et aux intimidations des meneurs pro-palestiniens.

Lui-même fait l’objet d’une « enquête » pour le réduire au silence depuis sa vidéo virale dénonçant les agissements des groupuscules pro-Hamas sur le campus. Un message dissuasif envoyé aux autres enseignants: le prix à payer sera lourd pour qui osera s’élever contre ce nouveau mccarthysme.

La présidente Minouche Shafik, initialement muette sur ce chaos naissant, n’aurait selon Davidai qu’un souci : préserver l’image et les finances de l’établissement. « Au lieu d’appeler la police pour faire cesser cette occupation illégale, elle négocie avec les meneurs de la fronde ».

Un déni de légalité révoltant, qui laisse les étudiants juifs totalement démunis. Beaucoup ont déjà déserté le campus par peur des représailles, constate le professeur. Et pour ceux restants, la menace plane, fusse-t-elle proférée sur des pancartes haineuses.

Une situation alarmante, indigne d’une grande université comme Columbia. Mais le réveil semble lointain tant que ses dirigeants cautionneront les dérapages d’un activisme antisioniste devenu faiseur de lois sur les campus.

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marc

L’occident sombre dans le néant

Damran

Comment imaginer qu’Israël se soit laissé enfermé dans un piège à cons qui dure depuis des lustres et dont il était certainement au courant ?
Voilà plusieurs décennies que le Qatar-Terroriste-Voyou déverse des milliards de dollars aux universités américaines, qu’il fait nommer à leur tête, des gens choisis par ses soins, avec en prime, l’interdiction faite à des représentants Juifs/Israéliens d’assister/participer à des forums/conférences. 
Enfin, c’est le Qatar-Terroriste-Voyou et l’Iran-Gangster qui ont fait entrer dans les plus prestigieuses universités, des centaines de milliers d’étudiants musulmans dans lesquelles ils font la loi maintenant.
Encore mieux, une milliardaire Juive Américaine a fait un don d’un milliard de dollars à des universités américaines pour payer les études à des étudiants.
Au cours des mandats du calamiteux Obama très proche de l’idéologie des frères musulmans, il a fait entrer aux Etats-Unis plusieurs millions d’arabo-musulmans qu’il a régularisés en urgence, et qui ont reçu la nationalité américaine très rapidement, histoire de se constituer une « réserve » de voix pour les « Démocrates« .  
Curieusement, plusieurs spécialistes internationaux, dont peu d’Israéliens, ont dénoncé cette situation, mais les Juifs Américains qui se sentent de moins en moins Juifs et pro-palestiniens, ont disparu des radars et ne réagissent même pas lorsque leurs enfants sont menacés/frappés dans les universités ou dans la rue. 
Comment est-il possible que six millions de Juifs Américains ne disent rien face à des situations inadmissibles d’antisémitisme violent et d’agressions ignobles ????

KIGEM

Est ce un avant goût pour les universités européennes ?
Si c est le cas il faudra que nos jeunes fassent leur Ayla Universitaire et enrichir leur savoir et l état d ISRAËL.

Avraham

Et pourtant l’invasion islamique en US est à un stade moins avancé qu’en Europe, ce qui en dit long sur l’avenir des universités européennes. D’autant plus que la mentalité américaine est un peu moins sympathisante que le romantisme prolo-révolutionnaire européen, plus débile qu’idéologique, qui n’hésite pas à creuser la tombe à la liberté occidentale, aux profits d’une conversion culturelle de gré ou de force.