Chronique d’un antisémitisme ordinaire dans un collège du XVIIIème arrondissement de Paris

Voici l’histoire très récente et scandaleuse d’un antisémitisme banalisé émanant non pas d’un élève mais d’un Conseiller Principal d’Education du collège du XVIIIème arrondissement de Paris. A l’heure où toute la presse, voir toute la France demande à tous les juifs français. Yvan Attal, Richard Berry et d’autres… s’ils pensent qu’il y a un antisémitisme avéré  dans le pays des droits de l’homme, Tel-Avivre n’a pas voulu passer sous silence les propos antisémites  d’un membre de l’Education Nationale…..

College DANIEL MAYER du XVIIIème arrondissement de Paris

Collège Daniel Mayer du 18e arrondissement de Paris

 

Un jeune élève de confession juive qu’on appellera Jonathan était en sortie avec sa classe un lundi matin. Il est revenu au collège à 11h40 et a voulu sortir mais la surveillante, considérant qu’il était trop tôt, l’a renvoyé dans la cour en attendant 12h10. Le Conseiller Principal D’Éducation, Mr Lamesi l’aperçoit dans la cour et lui demande alors de sortir du collège. Jonathan obtempère mais la surveillante lui ordonne une nouvelle fois de retourner dans la cour et d’attendre 12h10. Jonathan obéit une seconde fois et joue au ballon dans la cour. Mr Lamesi qui revoit l’élève dans la cour, lui assène deux heures de colle pour désobéissance. Jonathan s’explique mais le CPE ne veut rien entendre. Bref en rentrant chez lui l’enfant explique à sa mère les raisons de sa punition. Sur ce, la maman appelle au téléphone Mr Lamesi pour prendre la défense de son fils en contestant l’injustice des 2 heures de colle.

Réponse du CPE, Mr Lamesi : « De toute façon, vous soutenez toujours votre fils et de toute façon, je suis un antisemite notoire, je suis un antisemite notoire » l’homme le répète deux fois.

La maman scandalisée décide alors de rendre au collège pour exiger des excuses de la part de ce professionnel  de l’Education  nationale. Deuxième surprise, on lui dit : « Mr Lamesi a dit ça sur un ton ironique vous ne l’avez pas compris ».

Elle prend alors Rendez-vous avec la principale du collège, Catherine Donohue-Weill qui lui demande de lui écrire une lettre si elle veut obtenir des excuses de la part de Mr Lamesi.

Nous avons réussi à joindre Catherine Donohue-Weill au téléphone qui juge qu’il ne s’agit pas de propos antisémites mais est-ce vraiment à elle d’en juger?

La principale a tout de même ajouté qu’elle fera remonter le dossier du CPE au niveau de l’inspection académique, nous suivrons l’affaire pour nous en  assurer.

Aujourd’hui, dans une école de la République Française, un conseiller d’éducation peut donc « ironiser » en balançant qu’il est antisemite notoire sans ne risquer aucune sanction. Pour obtenir des excuses de ce Monsieur, la maman doit à présent écrire une lettre….

par Jeremy Gozlan – Exclusivité Tel-Avivre

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26 mai 2016 |

 

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5 Commentaires
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jeanine

ce CPE aurait fait une remarque similaire à un musulman, il y aurait eu une dizaine de voitures brulées dans la nuit……….

Aya

Faire l autruche n évite pas le danger mr Muller !,

Aya

Essayer de vous cacher mr Mullen les autruches en font autant

yacov

que dire? simplement que notre place est en Israel, pas en galout

Olivier Muller

Il y a plusieurs façons de voir la chose ;

– peut être que Mme « Catherine Donohue » voulait justement enfoncer le clou pour monter un dossier contre le CPE et avait besoin d’une lettre de demande d’excuse pour mettre un peu de consistance au dossier, auquel cas, c’est une bonne réaction … que devrait pouvoir comprendre la maman, et la rédaction de votre journal aussi ;

– maintenant sur le fait « qu’elle juge qu’il n’ y a pas eu de propos antisémite », c’est peut être une mesure de protection en réponse à la question du journaliste, ou une interprétation du journaliste : Mme Donohue l’a t-elle vraiment dit explicitement ?
Dans les faits, cela va dépendre comment elle va instruire le dossier auprès de sa hiérarchie.
Car si franchement elle jugeait qu’il n’ y avait pas eu de propos antisémite, elle n’aurait même pas monté de dossier auprès de sa hiérarchie, non ? Réfléchissons un peu et cessez de souffler sur les cendres.

Olivier Muller,
Membre des communautés de Boulogne, Issy les Moulineaux.