Ces derniers jours, des rumeurs en tous genres affolent les réseaux sociaux sur l’affaire Hollande-Gayet-Trierweiler. Plus le président tarde à parler, plus les vraies-fausses infos prennent de l’ampleur.C’est l’un des dommages collatéraux de l’affaire Hollande-Gayet-Trierweiler. Avec le black-out décrété par le président de la République sur les évolutions de sa vie privée, les rumeurs en tous genres se sont multipliées. Au point que, très vite après la publication par Closer des photos faisant état d’une relation supposée entre le chef de l’État et la jeune actrice, cette dernière a elle-même démenti être enceinte, comme le laissait entendre un bruit persistant. Un autre racontar a aussi été très vite démenti, celui selon lequel l’appartement qui abritait les amours secrètes du président était lié au grand banditisme corse. Parfois, la mécanique de la rumeur peut avoir des effets étonnants. C’est ainsi que Martine Aubry s’est retrouvée citée dans l’affaire.

D’après le quotidien Sud-Ouest, la maire de Lille aurait été intéressée, en 2004-2005, par l’achat d’un château dans le Gers, finalement acquis par… les parents de Julie Gayet. Face à cette assertion, Martine Aubry a préféré réagir avec humour en publiant un communiqué dans lequel elle assure que «lorsqu’on est homme ou femme politique, on vous prête beaucoup de châteaux en Espagne. Mais il est rare que l’on vous en prête un dans le Gers. Je ne connais pas ce château, dont j’ai entendu parler pour la première fois dans les colonnes de Sud-Ouest».

Les réseaux de Nicolas Sarkozy impliqués?

Autre démenti, celui de Ségolène Royal qui, selon Voici, aurait joué le rôle d’intermédiaire entre François Hollande et Valérie Trierweiler pour tenter de ramener cette dernière à la raison. L’ancienne compagne et mère des quatre enfants du président de la République avait été aperçue à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière où était soignée la première dame en titre. Une coïncidence fâcheuse puisque si Ségolène Royal s’est bien rendue dans cet hôpital, alors que Valérie Trierweiler y était soignée au même moment, ce n’était pas pour la rencontrer mais pour y soigner ses dents.

D’ailleurs, les deux parties ont dû démentir la rumeur d’une entrevue. «Les affirmations de Voici sont complètement fausses», a assuré la présidente de Poitou-Charentes sur son compte Twitter alors que de son côté, le chef de cabinet de Valérie Trierweiler dénonçait, lui aussi sur Twitter, une «nouvelle rumeur». La dernière en date, qui affole les réseaux sociaux depuis mercredi, raconte l’entrevue houleuse entre la première dame et le chef de l’État, lorsque ce dernier lui a confirmé la réalité de sa liaison. Mais en fait de vaisselle cassée, c’est de mobilier national brisé dont il est ici question, et donc forcément de dégâts financiers.

Parfois enfin, les rumeurs prennent l’allure de thèse. Il en va ainsi de l’idée avancée par Le Canard Enchaîné sur l’implication des réseaux de Nicolas Sarkozy dans la révélation de la liaison du président. Selon le quotidien satirique, les «amis policiers» de l’ancien chef de l’État auraient pu aider «à localiser le couple et à préciser l’heure de ses rencontres». À cela, l’entourage de l’ancien président réagit en haussant les épaules.

François-Xavier Bourmaud – Le Figaro Article original

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Hollande-Trierweiler : le récit des dernières heures d’un couple

Paris, le 11 juin 2013. La séparation entre Valérie Trierweiler et François Hollande s’est négociée tout au long de la semaine, par textos, au téléphone et lors d’un déjeuner en tête-à-tête jeudi. | (Reuters/Benoît Tessier.)

Vendredi soir, François Hollande a tenté de joindre sa compagne pour lui lire les termes du communiqué annonçant leur rupture. Mais il est tombé sur sa boîte vocale. Toujours sonnée après une semaine d’hospitalisation et quelques jours de repos à la Lanterne, celle qui était encore officiellement première dame pour quelques heures n’a pas souhaité décrocher.

« Leur relation s’est apaisée. Elle a admis avec tristesse que l’histoire était terminée, mais elle ne désirait pas cosigner le texte, elle a voulu qu’il assume sa décision seul », raconte une amie.

Ce qui a été fait samedi soir, par le biais d’une déclaration à l’AFP. Hier après-midi, Valérie Trierweiler a quitté la résidence présidentielle versaillaise pour regagner l’appartement que l’ex-couple loue rue Cauchy, dans le XVe arrondissement. Mettant un terme définitif à ses vingt mois passés dans la peau d’une « first lady » ou plutôt de « first girlfriend » comme l’avaient surnommée les médias américains. Une rupture douloureuse mais négociée sans heurts tout au long de la semaine au téléphone, par textos et lors d’un déjeuner en tête-à-tête jeudi. Les aspects financiers ont été examinés et un accord global a été trouvé rapidement.

QUESTION DU JOUR : Seriez-vous gêné par un président célibataire à l’Elysée ?

« Ce qui est douloureux pour elle, c’est de perdre l’homme qu’elle aime »

Selon nos informations, Valérie Trierweiler s’est rendue à l’Elysée hier après-midi pour rencontrer discrètement le président avant son coup de fil à l’Agence France Presse. « Ce qui est douloureux pour elle, ce n’est pas tellement de quitter l’Elysée et tout le décorum, mais de perdre l’homme qu’elle aime. Si au moins ils avaient eu un peu plus de temps… Mais la pression médiatique était telle qu’elle a vite compris que ce serait intenable », assure un proche qui a discuté longuement avec la journaliste ces derniers jours.

Décrit comme un homme froid et sans affect, François Hollande a paru hésiter quelques instants, hier au moment d’inscrire le mot fin, de trancher pour de bon. Cet homme qui déteste se retrouver enfermé a soudain calé, un court instant, devant l’obstacle. Alors que les termes du communiqué étaient actés et l’envoi aux rédactions programmé à la mi-journée, les choses ont tardé, cisaillant les nerfs de ses proches. Jusqu’ici, le président avait été galvanisé par le défi que constituaient sa conférence de presse et le lancement de son pacte de responsabilité.

Hier, une fois la pression politique retombée, ses amis décrivaient un homme « sonné émotionnellement », accusant le coup. « Ça remue beaucoup de choses », confiait un proche. « C’est dur. Le fait d’appuyer sur le bouton, ça rend les choses irréparables. François déteste ça. La seule femme qui a cru à ce petit bonhomme qui pesait 3% dans les sondages, c’est elle », décrypte un autre. Et le même d’ajouter : « C’est elle qui lui a probablement permis de devenir chef de l’Etat. »

Ces derniers jours, les intimes du président le pressaient de mettre au plus vite un point final à cette histoire, inquiet des dégâts sur son image. Décision a donc été prise d’officialiser la séparation avant le départ de Trierweiler en Inde aujourd’hui et celui du président en Turquie demain. Dans la bourrasque, les copains du chef de l’Etat, la bande des hollandais, ont été omniprésents, encaissant les coups avec lui. Les Stéphane Le Foll, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, François Rebsamen, et bien sûr Jean-Pierre Mignard, l’ami et avocat qui a passé la journée avec lui vendredi au Vatican.

De son côté, Valérie Trierweiler a reçu l’assurance de son employeur « Paris Match » qu’elle pourrait continuer à y écrire des chroniques littéraires. Elle habitera rue Cauchy et répondra au coup par coup aux sollicitations éventuelles des organisations caritatives. Pour elle aussi, une nouvelle vie commence.

Le Parisien
Article original

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Armand Maruani

{{Dallas à l’Elysée avec un JR à l’allure d’un mou guignolo .}}