En effet, le président américain Barack Obama a rencontré, mercredi 20 avril 2016, le roi Salmane avec lequel il devrait échanger sur la lutte antiterroriste. L’accueil fût glacial comme si l’Arabie Saoudite est impatiente de voir la page Obama tourner.

La visite intervient alors que les relations entre Washington et Riyad sont marquées par des dissensions. Et pour cause, d’un côté, le président Obama a reproché Riyad de chercher à influencer d’autres pays musulmans, dont l’Indonésie, en exportant l’idéologie wahhabite. Il a appelé le royaume saoudien à « partager » sa présence au Moyen-Orient avec son rival iranien.

Et de l’autre côté, le refus du président Obama de bombarder la Syrie et l’accord sur la liquidation des armes chimiques détenues par Damas malgré la « ligne rouge » fixée sur l’usage de ces armes et l’accord sur le nucléaire iranien en juillet 2014 ont contrarié l’allié régional de Washington.

Dans ses déclarations publiées en mars par le magazine The Atlantic, le président américain a reproché à Riyad d’avoir cherché à influencer d’autres pays musulmans, dont l’Indonésie, en exportant l’idéologie wahhabite, et il l’a appelé à « partager » sa présence au Moyen-Orient avec son rival iranien.

En réaction, dans une tribune publiée dans la presse saoudienne, écrit le journal algérien Al Watan, l’ancien dirigeant des services de renseignemaent, le prince Turki Al Fayçal, a déclaré : « Vous nous accusez de fomenter des conflits confessionnels en Syrie, au Yémen et en Irak » et « vous ajoutez l’insulte à l’injure en nous demandant de nous entendre avec l’Iran, pays que vous décriviez comme partisan du terrorisme et alors que vous aviez promis à notre roi de contrer ses activités déstabilisatrices » au Moyen-Orient.

« Vous assimilez une amitié constante pendant 80 ans » entre Riyad et Washington à « une direction iranienne qui continue de décrire l’Amérique comme le plus grand ennemi, qui continue d’armer, de financer et de soutenir les milices confessionnelles dans le monde arabe et musulman, qui continue d’abriter des dirigeants d’Al Qaîda et qui continue d’empêcher, par le biais du Hezbollah, l’élection d’un président au Liban », a rapporté la même source.

AFP

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