La combattante Vian Souran a tenu sa promesse de protéger Afrin jusqu’à sa dernière goutte de sang, prête à rejoindre le convoi des martyrs de la Résistance. E lle a recommandé d’écrire sous sa photographie : “Afrin n’est pas seule, au cas où je tomberait au combat pour la défendre”.
La combattante Vian Souran, des Unités Féminines de Protection du peuple kurde a été tuée lors de combats dans le district de Shia, dans le canton d’Afrin, entre les Unités Féminines de Protection du Peuple Kurde, d’un côté, et l’armée d’Occupation turque et ses mercenaire, de l’autre.
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(…) Nous les factions révolutionnaires opérant au sein des Forces Démocratiques Syriennes, sous la coordination de la coalition internationale contre le terrorisme, avons à prendre une déciion que nous ne voulions pas avoir à prendre et que nous n’imaginions pas devoir arrêter, après tous ces immenses sacrifices consentis par nos martyrs et tous ces combattants blessés aux côtés desquels nous avons combattu, dans nos batailles contre l’organisation terroriste Daesh, durant trois années consécutives, dans les gouvernorats d’Alep, de Raqqa, de Deir Ez Zor et d’al-Hasakah.
Oui, nous regrettons, qu’aujourd’hui, nous ayons à prendre cette décision douloureuse, de demander à nos troupes de faire mouvement des parties Est de l’Euphrate, vers les zones rurales de Deir Ez Zor, alors qu’elles sont stationnées juste en face des terroristes et que nous devions, à présent, les dépêcher vers les fronts d’Afrin pour face face à l’agression turque.
Nous n’aurions pas pris une telle décision, aujourd’hui, si ce n’était à cause de l' »chec complet de la communauté internationale à faire fléchir l’agression turque et à mettre une pression véritable sur le gouvernement Erdogan, pour stopper sa folie fanatique, à l’intérieur des frontières de la Syrie, sous prétexte de protéger la sécurité nationale de la Turquie.
Nous nous adressons au monde entier et alertons tous les gouvernements du monde libre.
Ce que le gouvernement turc d’Erdogan fait dans le nord-ouest de la Syrie n’est rien d’autre qu’une odieuse agression qui ranime l’esprit du terrorisme fanatique, dans l’Est de la Syrie, alors qu’il était presque étouffé par l’action des Forces Démocratiques Syriennes. Les services de renseignements turcs dirigent l’organisation terroriste al-Qaïda dans la province d’Idlib et le groupe terroriste Hayat Tahrir al Sham, ex-Jabhat Al Nusra est en train de liquider les dernières factions encore fidèles à la révolution syrienne, pour que la province d’Idlib et l’arrière-pays de l’Ouest de l’Alep ne deviennent des terres nourricières por le front du Hayat Tahrir al Sham (Al Nusra) et ainsi restaurer l’esprit de l’Etat Islamique dans l’ouest de la Syrie (…)
©JForum avec agence Hawar
Les Forces Démocratiques Syriennes redéploient 1.700 combattants affectés au combat contre Daesh pour aller combattre le terrorisme turc à Afrin
ERBIL, Région du Kurdistan – Les Forces Démocratiques Syriennes (FDS) ont redéployé 1.700 combattants depuis leurs lignes de fronts contre Daesh,afin de venir prêter main forte au canton kurde d’Afrin, progressivement encerclé par une incursion militaire turque, avec l’aide de djihadistes syriens recyclés pour l’occasion.
« Nous avons pris la difficile décision de retirer nos forces de la Province de Deir EzZor et des champs dee bataille contre Daesh pour les rediriger vers la bataille d’Afrin », a déclaré Abu Omar al-Edilbi, un porte-parole des milcies arabes au sein des Forces Démocratiques Syriennes luttant contre Daesh dans l’Est de la Syrie, lors d’une conférence de presse, mardi, rassemblant plus d’un millier et demi de combattants prêts à en découdre avec l’envahisseur.
Un total de 1.700 hommes de troupes des milices syriennes arabes vont faire mouvement, a t-il ajouté, en expliquant qu’elles ont travaillé avec la coalition internationale, mais que le peuple d’Afrin est leur priorité. « Les protéger est plus important que de suivre les décisions de la coalition internationale », a t-il déclaré à l’AFP.
Sept cent ont déjà commencé à faire mouvement vers Afrin, a t-il pris soin de détailler à Reuters, en expliquant que les combattants sont originaires des provinces d’Alep et d’Idlib et qu’ils ont des familles qui sont déplacées dans l’enclave kurde, aussi sentent-ils ne pas avoir d’autre choix que de retirer leurs forces et de foncer sur Afrin.
Selon des statistiques de l’ONU, 323.000 personnes vivent à Afrin et dans les zones alentours sous contrôle kurde, mais menace de mort par les bombardiers turcs, dans la plus complète indifférence internationale. Parmi eux, 192.000 personnes ont besoin de l’aide humanitaire et 125.000 dont des déplacés de l’intérieur, provenant d’autres parties de la Syrie.
Cette annonce confirme un communiqué du Pentagone, lundi, expliquant que les opérations contre Daesh dans l’Est de la Syrie sont mises en pause opérationnelle (suspendues).
Les FDS soutenues par les Etats-Unis, une coalition de combattants locaux dirigée par les Kurdes, dans le nord de la Syrie, combattent Daesh dans ses derniers bastions de la Vallée du Fleuve de l’Euphrate Moyen en Syrie, dans la province de Deir Ez Zor, après avoir repris l’essentiel de cette province au nord du fleuve et la ville de Raqqa, l’an dernier.
Les Etats-Unis soulignent que cette pause dans l’offensive n’altère pas la nature de la mission de la coalition en Syrie.
« Cette pause opérationnelle ne nous fera pas perdre de vue notre principal objectif, qui est de vaincre Daesh », a déclaré le porte-parole du Pentagone, le Colonel Robert Manning.
Les Etats-Unis poursuivront leurs propres opérations, a confirmé un autre porte-parole du Pentagone, le Major Adrian Rankine-Galloway, promettant que pas un iota de territoire repris à l’Etat Islamique n’avait été perdu.
« Nous sommes au courant du départ de certaines forces des FDS de la Vallée du Moyen-Euphrate et nous continuons à souligner les coûts potentiels de tout détournement de l’objectif principal qui est le combat contre Daesh », a insisté Rankine-Galloway.
La Turquie a lancé son opération dans le Nord-Ouest de l’encalve Syrienne d’Afrin le 20 janvier, en se permettant de la qualifier « d’opération anti-terroriste » destinée à combattre des groupes ui entretiendraient des liens avec le PKK. Les groupes kurdes en Syrie, nient toute accusation de terrorisme, alors qu’ils sont un allié indispensable de l’Occident dans la lutte contre Daesh dans le pays et que la Turquie elle-même a fréquemment été prise en flagrant-délit de « complaisance » avec les djihadistes de Desh et il s’agit d’un euphémisme.
Quand la Turquie a commencé ses opérations, les forces Kurdes au sein des FDS ont alerté du fait qu’elles pourraient envisager de retirer certaines troupes de l’Est de la Syrie et de les envoyer appuyer leurs compatriotes à Afrin.
Mis à jour 5:40 pm, le 06/02/2018
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Herr Dogan voulait sapetite guéguerre.
Et il l’a eu.
Le Grand Machin ne bouge pas, ni le Petit Machin d’ailleurs.
Si le PetiT Machin ose faire quelque chose contre LUI, alors il ouvrira les vannes de 3 millions de migrants vers l’Europe (ce qu’il a dit en fait à Merkel).