Blinken à Jérusalem: la recherche d’une issue à un conflit sans fin
La visite du secrétaire d’État américain Antony Blinken à Jérusalem cette semaine illustre les défis complexes auxquels sont confrontés les médiateurs internationaux dans le conflit israélo-palestinien. Après sept déplacements infructueux dans la région depuis le début de la guerre en octobre dernier, M. Blinken multiplie les efforts pour tenter de désamorcer les tensions.
Lors d’un entretien marathon de plus de deux heures avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le chef de la diplomatie américaine a une nouvelle fois réitéré l’appel pressant de Washington à un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza. Un élément clé des négociations en cours viserait la libération d’otages israéliens détenus par le Hamas, en échange d’une trêve et de la libération de prisonniers palestiniens.
Cependant, le fossé semble se creuser entre les positions américaine et israélienne. Alors que M. Blinken insiste sur « la nécessité d’éviter une nouvelle expansion du conflit », soulignant les risques d’une catastrophe humanitaire, M. Netanyahu campe sur son objectif d’une opération militaire d’envergure pour « détruire » les derniers bastions du Hamas à Gaza.
Cette divergence stratégique alimente les tensions entre les deux alliés historiques. Aucune conférence de presse commune n’a eu lieu à l’issue de leurs pourparlers, signe des dissensions persistantes. La ministre israélienne Orit Strook a même qualifié d' »inacceptable » l’accord en discussion, y voyant un reniement des objectifs de guerre initiaux.
Au cœur des négociations se trouve le dossier brûlant de la ville frontalière de Rafah, où se trouveraient retranchés les derniers bataillons du Hamas selon Tsahal. Bien que réaffirmant sa « position claire » sur cette zone stratégique, Antony Blinken peine à convaincre les dirigeants israéliens de renoncer à une offensive terrestre d’ampleur.
L’opposition de Yaïr Lapid semble en revanche prête à soutenir un compromis, se disant disposé à rejoindre une coalition pour entériner un éventuel accord d’otages. Une ouverture qui pourrait faciliter son adoption, face aux critiques d’une frange de l’actuelle majorité.
Au-delà des divergences sur le volet sécuritaire, les ombres de la Cour pénale internationale plane sur ces négociations. Le président Isaac Herzog a dénoncé la perspective de mandats d’arrêt contre des responsables israéliens, y voyant un « crime de haine antisémite sans précédent » pour Benjamin Netanyahu.
Dans ce contexte délicat, la médiation américaine semble une nouvelle fois buter sur l’épineuse équation sécuritaire et les profondes divisions politiques internes en Israël. Si Antony Blinken réitère l’engagement indéfectible de Washington auprès de son allié, la quête d’une paix durable dans cette région demeure un défi ardu à relever.
Jforum.fr
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Quelle est le but de la « médiation » américaine ? Sauver le hamas ? Avec ce genre d’allié, nos ennemis sont au chômage !
Biden est tellement obsédé par sa réélection, qu’il est prêt à tout/n’importe quoi, pour l’emporter contre TRUMP qui s’est pris une tonne de procès bidons sur la tête, histoire de l’isoler, le discréditer et le faire perdre.
Les intérêts entre les Etats-Unis de Biden et Israël ne convergent pas du tout, à tel point que Sleepy Joe est intimement persuadé que s’il n’a pas les votes des
arabo-musulmans américains, il ne sera pas réélu, d’où la bordélisation actuelle.
Il est très choquant de voir le retour du Qatar-Terroriste-Voyou dans les négociations pour la libération des otages, sachant que ce qui intéresse ces salopards, c’est de sauver la peau du hamas et faire capituler Israël/Tsahal.
Enfin, qui s’étonnera du comportement odieux du minable Lapid qui est prêt à tout pour faire tomber Bibi et reprendre la main pour accepter toutes les compromissions qui seront imposées à Israël.
Comment croire que c’est Biden qui est à l’origine de ces coups tordus, alors qu’il est incapable de lire les bouts de papier écrits pour lui par sa clique ????
Bonne analyse, à 6 mois du scrutin, Trump est donné gagnant dans la plupart des sondages, à fortiori si Robert Kennedy se maintient, ce qui est un véritable tour de force pour quelqu’un encore une fois menacé d’incarcération. Plus il monte dans les sondages et plus il sera attaqué en Justice, et plus il montera encore plus dans les sondages. Je le suspecte même de faire durer ses déboires judiciaires comme stratégie de communication dans sa campagne électorale. Les Démocrates se font mener en bateau dans ces procédures, car au-delà de l’incarcération de Trump, ils n’auront plus qu’à le faire tuer pour l’éliminer de la course à la présidentielle.
Lapid fait beaucoup de bruit mais n’a aucune proposition tangible. La seule solution avec les tueurs du hamas n’est pas la négociation, mais l’emploi de la force, dont l’efficacité a été maintes fois prouvée. Netanyahou semble bien mou ici sur le plan de l’action. Bibi, arrêtes d’hurler que tu vas envahir Rafah. Arrêtes de jouer au malin en prétendant finasser pour faire le beau à l’international. Maintenant, il est grand temps d’agir. Envoies les blindés et les soldats à Rafah, dégommer le hamas une bonne fois pour toutes. Arrêtes de laisser couler le sang des Juifs, femmes, enfants et vieillards, que tu sacrifies. Est-ce un nouvel holocauste ? Envoies les Séfardim interroger les prisonniers du hamas et tu verras que les otages seront rapidement libérés. Ne venons-nous pas de célébrer Pessah, zman hérouténou, le temps de notre liberté ? Respectes le caractère Juif d’Israël ! Les Juifs doivent défendre leur peau, et donc voir leurs intérêts en premier, quoiqu’en pense l’allié américain.
Qui a l’explication de cette insistance américaine à chercher à sauver le Hamas en bloquant l’offensive de Rafah, contre les intérêts sécuritaires d’Israël ? A quel titre Israël devrait se sacrifier pour servir des intérêts américains ?
Les forces d’un allié puissant peuvent être utiles et bonnes pour ceux qui y ont recours, mais périlleuses pour ceux qui en deviennent dépendants. Machiavel 1513.