L’amante de Moshé Dayan livre ses lourds secrets

Après la mort de l’amante de Moshé Dayan – l’histoire boulversante de son fils a été révélée.

La mort d’Hadassah Mor, qui a eu une liaison passionnée avec Moshé Dayan, révèle également l’histoire complexe de la vie de son fils, le professeur Raz Yeremia.

Retour sur l’histoire d’amour qui a ému Israël.

Il y a environ trois semaines, à l’âge de 93 ans, Hadassah Mor , connue à l’époque comme l’amante secrète de feu Moshé Dayan , est décédée. Son fils unique, le professeur Raz Yeremia, a siégé deux fois après ses deux élections comme  le directeur du laboratoire de psycho-neuro-immunologie de l’Université hébraïque de Jérusalem, qui était connu comme celui qui a fourni la première preuve scientifique du rôle joué par le système immunitaire lors de la dépression. Il a eu une vie très complexe.

Il est né en 1956 de Hadassah Mor et Ladev Yeremiah, militants pacifistes israéliens, vétérans de la Haganah, commandants de Tsahal, et fondateurs de l’Autorité des réserves naturelles. Quand il avait 7 ans, le livre de sa mère, « Hot Paths », à propos d’elle et de l’histoire d’amour de Moshé Dayan, qui a stupéfié Israël à l’époque avait été publié. La fin de cette histoire était que Yeremiah se sentant trahi a envoyé une lettre extrêmement dure à Dayan, à sa femme de l’époque Ruth et au Premier ministre de l’époque David Ben Gourion.

« Ce fût une espèce d’adultère ignoble et maudit », écrivit Yeremiah à Dayan et ajouta : « Hadassah m’a avoué, ainsi qu’aux témoins présents, tout ce que vous lui avez fait. elle ne voulait pas partir. Je l’ai donc chassée de chez moi à cause de vous. Il vous appartient maintenant l’aider si vous avez encore une once d’étincelle humaine en plus de vos convoitises rampantes et de votre prétention de conduire ce pays à son destin élevé, tandis que l’adultère sévissait et vous profitait grâce à votre position et à vos possibilités illimitées concernant les jeunes femmes sans défense. Maudit soit-il le jour de votre naissance pour toujours. Yeremiah a reçu une réponse de Ben Gourion, qui lui a expliqué qu’il distingue « entre le côté personnel et intime – et le côté public ».

Avec la mort de Ruth Dayan , en février 2021, j’ai contacté Hadassah Mor pour lui parler de sa relation avec Dayan. Elle a dit qu’elle n’avait pas quitté Yeremia pour Dayan : « La relation amoureuse n’a commencé que dès que mon mari a quitté la maison. Alors, bien sûr, le temps s’écoule entre le départ de la maison et le divorce proprement dit, mais l’affaire n’a vraiment commencé qu’après la séparation d’avec mon mari. L’essentiel de notre relation a duré cinq ans, après cela Il y a eu un vrai divorce. Il était marié à Ruth et ils vivaient ensemble. C’est vrai, mais pendant toutes ces cinq années il était avec moi il a attendu d’elle la demande le divorce. Ruth Dayan a eu la patience d’attendre 18 ans. J’ai décidé de rompre au bout de cinq ans, quand j’ai vu que ça n’aboutirait pas à une relation fixe ».

Vouliez-vous officialiser la relation avec lui ?

« Absolument pas. La dernière fois que j’étais avec lui, c’était une relation physique et émotionnelle très chaude, mais pas avec un engagement total comme je le voulais. Il avait aussi ses occupations, ses fonctions. J’ai donc décidé que c’était assez, cela faisait huit ans que j’étais avec lui, c’était suffisant. »

Qu’avez-vous ressenti lorsque les lettres de colère que votre mari a envoyées à Ben Gourion et aux époux Dayan ont été publiées ?

« C’était aussi seulement après que Dov (Ladev) et moi avions rompu. Dès qu’il a découvert la liaison entre moi et Moshe, soudain Dov a été blessé, même c’est lui qui est parti. »

Et revenons à Raz : bien que sa mère biologique soit Mor, mais celle qui l’a réellement élevé était Rekham Yeremiah, la troisième épouse de son père. Rekham était sans enfant et a élevé Raz comme si elle était sa mère depuis l’utérus et la naissance. Il y a cinq ans, alors qu’elle avait 94 ans, Recham est décédée. Elle était la fille de Shoshana et Eliezer Yaffe les fondateurs de Nahalel,. Son père était aussi l’un des fondateurs de Tnouva. Sa sœur, Nechama, était l’épouse de l’ancien ministre Aharon Yariv.

Au fait, Norit, la femme de Raz, n’est pas moins différente que ses deux mères. Elle est psychologue clinicienne experte, professeure titulaire à l’École d’éducation et au Département de psychologie de l’Université hébraïque de Jérusalem. En 2014, elle a été nommée scientifique en chef au ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Espace. Elle préside également le Conseil pour l’avancement des femmes dans la science et la technologie.

Raz Yeremia a écrit une nécrologie émouvante pour sa mère : « Il m’est difficile de penser à toi, mère, autrement que dans le contexte de la vie. Jusqu’à ton dernier jour, tu avais une vivacité et une vitalité extraordinaires et il était clair que l’âge n’était qu’une recommandation pour vous. Vous aimiez la vie et aviez envie de l’épuiser au maximum. Vous aviez une personnalité colorée et nuancée. À aucune réunion ou événement, votre présence et votre conversation directe et originale ne pouvaient être ignorées, et votre capacité à charmer, rire et même émerveiller à la fois des connaissances et des étrangers. Je me souviens comment, enfant, vous m’emmeniez avec vous, pour se promener dans la rue Dizengoff, et comment dans chaque café que nous passions – ‘Comme Sith, ‘Ravel’ ou ‘California’ d’Ivy Nathan, vous aviez des connaissances et des êtres chers, des gens des livres, du théâtre et de la politique, qui se sont réjouis de vous. Vous me manquerez à moi et à nous tous et nous nous souviendrons de vous avec amour et nostalgie.

Bonjour Raz Yeremiah, je partage votre chagrin. Parlez-moi un peu de votre mère.

Ma mère était mariée. Au cours de ses dernières années, elle a continué à être très active jusqu’à son dernier jour. Elle a écrit un autre livre qui n’a pas encore été publié. J’espère le publier et j’en ai reçu un brouillon d’elle et la veille de sa publication elle est décédé. »

De quoi est-elle morte ?

« Ce n’est pas clair. Elle a probablement fait un arrêt cardiaque. »

Y a-t-il eu des moments où vous avez eu honte de vos histoires passées ?

« Non, non. Mais je préférerais que tu me retires de l’équation. Elle a eu une vie très intéressante, mais maintenant je dois y aller. J’ai trois petites-filles en tête. »

JForum.fr – TMI Maariv