The synagogue in Marrakech was built in the early twentieth century, before World War I, when the Moroccan Jewish community was still important.

Il pourrait être inauguré en même temps que le futur “ Musée de l’art de l’Islam ’’.

La mémoire juive marocaine sera célébrée avec la création d’un futur musée à Fès, rapporte le président de la Fondation Nationale des Musées du Maroc (FNM), Mehdi Qotbi qui indique que les discussions sont en cours et que l’idée de créer ce musée a été officiellement actée.

DANILEON2 VIA GETTY IMAGES

Après une visite ce mercredi 18 juillet au cimetière israélite de Fès et au musée Batha en compagnie du wali de la région Fès-Meknès, gouverneur de la préfecture de Fès, Essaid Zniber et du maire de la ville, Driss Azami Idrissi, Mehdi Qotbi a annoncé que les discussions sont en cours pour déterminer l’avancement de ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la FNM, qui s’intéresse à toutes les villes du Maroc. ‘’Aucune région aujourd’hui ne sera oubliée’’.

Pour lui, ce lieu de mémoire portera “un message fort de Fès au monde” et “est nécessaire et important pour que cette mémoire commune soit mise en valeur’’.

Une mémoire qui “ne doit pas occulter une frange essentielle de notre culture qui est le judaïsme’’, a poursuivi Mehdi Qotbi. “Il a fallu décider de l’espace où il se trouvera, et ce sera probablement entre le Palais Royal de Fès et le musée Batha de l’art de l’islam”, précise-t-il au HuffPost Maroc.

Le président de la FNM a, par la même occasion, mis en avant l’importance du lancement des travaux de rénovation du musée Batha, qui sera désormais appelé “Musée de l’art de l’Islam’’, et qui pourrait être inauguré en même temps que le musée de la mémoire juive marocaine, confie avec espoir à notre rédaction Mehdi Qotbi, ajoutant qu’il s’agirait là d’“une symbolique extraordinaire”.

Pour le président de la communauté juive de Fès, Oujda et Sefrou, Armand Guigui, cette visite a pour objectifs de mettre en lumière les lieux de mémoire de la communauté juive de Fès, en vue de choisir un lieu pour la création d’un musée de mémoire de la culture juive marocaine. Le maire de Fès, Driss Azami Idrissi, a mis de son côté l’accent sur cette initiative destinée à promouvoir le patrimoine civilisationel, culturel et historique de la ville de Fès.

Source : m.huffpostmaghreb.com

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Bonaparte

Au cas où les marocains perdraient la mémoire , ils pourront toujours consulter WIKI .

En effet :

 » Le mot mellah signifie sel en hébreu et arabe, et désigne également un lieu où on conserve des produits avec le sel ; mais dans chaque ville du Maroc il est utilisé pour désigner le quartier juif. Cela pourrait venir du fait qu’une corvée imposée aux Juifs du Maroc consistait à saler, pour les conserver, les têtes des criminels exécutés, avant qu’elles ne soient exposées aux portes des villes1.

Dans de nombreuses villes du Maroc il existait des Mellahs, c’est à dire quartiers réservés aux habitants de confession juive. Leurs traces architecturales subsistent encore, bien qu’à compter notamment du Protectorat français ces quartiers aient évidemment progressivement perdu leur fonction de séparation des juifs de la population musulmane.

Les mellahs, n’étaient pas des ghettos au sens strict dans la mesure où les juifs pouvaient en sortir, pour fréquenter les autres quartiers de la ville ou du village et où, pareillement, la population non juive pouvait pénétrer dans le mellah. Cependant, sauf dérogation du pouvoir local (ou protection consulaire particulière, à partir du 19ème siècle surtout), les juifs étaient tenus d’y habiter et d’y exercer leur commerce « seule une infime minorité de très riches [étant] autorisée à rester à la Kasbah » 2 .

L’objet affiché du premier mellah de Fez (1438) est à la fois d’isoler les non-musulmans dans une ville où réside un descendant du Prophète et de protéger les dhimmis 3. Mais les mellahs marocains se sont ensuite multipliés à compter de la fin du 18ème siècle et au début du 19ème siècle. Le pouvoir local force alors les populations juives à y déménager, causant une promiscuité obligée. Les Juifs n’ont en effet très généralement ni l’autorisation de quitter les mellahs, ni celle de les agrandir 4. De même les juifs se voient interdire, pour l’essentiel, d’établir leur commerce en quartier musulman 5.

L’insalubrité des mellahs marocains et la politique de brimades systématiques subie par la population juive locale, soumise à l’arbitraire des autorités et l’absence de protection juridique face aux persécutions fréquentes de la communauté musulmane, a été relevée par de très nombreux auteurs .

Les pressions du Protectorat français puis la quasi disparition de la population juive marocaine ont entraîné la disparition de fait des Mellah en tant que quartiers assignés aux Juifs  » .

Voila la triste réalité .

Bonaparte

Pas besoin de musée , les Juifs ont de la mémoire .

Les marocains auront la leur , nous avons la notre .

Malgré tout ce que l’on veut bien nous raconter la vie des Juifs au Maroc n’était pas toujours rose , surtout ceux du Mellah .

Même avant 48 ils quittérent nombreux ce pays pour s’installer en Israël .