Augmentation des violences faites aux femmes depuis le 7 octobre
Depuis le 7 octobre, une augmentation alarmante du nombre de femmes assassinées a été constatée, ainsi qu’une hausse des demandes de protection. Le week-end dernier, Odia Gabbai a été assassinée à Haïfa et aujourd’hui, la police a ouvert une enquête sur le meurtre présumé d’une femme de 48 ans à Afula. Cette dernière victime porte à 17 le nombre de femmes assassinées depuis le début de la guerre, soit une augmentation de 75 % par rapport à la même période l’année dernière.
Face à cette situation préoccupante, Tal Hochman, directrice exécutive adjointe du Lobby des femmes, a déclaré : « Il y a une augmentation spectaculaire des meurtres de femmes par rapport à l’année dernière. Il est impossible de rester indifférent à une situation qui s’aggrave. » En 2023, 29 femmes ont été assassinées, soit 20 % de plus qu’en 2022, et la tendance à la hausse se poursuit en 2024, avec en moyenne 2 femmes tuées chaque semaine dans des actes de violence familiale.
Lily Ben Ami, fondatrice et PDG du Michal Sela Forum, a ajouté : « Depuis le 7 octobre, nous constatons une très forte augmentation des violences faites aux femmes. La période de guerre a entraîné une augmentation du stress dans tous les foyers, et dans les foyers violents, cela a entraîné une augmentation de la violence. » Elle a également souligné que la distribution d’armes pendant la guerre constitue une menace supplémentaire pour les femmes.
Selon les données de CBS, environ 83 000 femmes subissent chaque année des violences ou des menaces de violence en Israël. Seul un quart de ces femmes signalent les violences qu’elles subissent aux autorités. Dans la plupart des cas de féminicides, le principal suspect est le conjoint, et la moitié des femmes assassinées sont juives, contre 41 % dans le secteur arabe.
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