Rapport : des armes israéliennes découvertes à l’Ambassade saoudienne au Yémen
Des médias iraniens rapportent que les Houtis, en s’emparant de l’Ambassade saoudienne à Sana’a, auraient découvert des documents de la construction d’une base américaine visant à protéger Israël.
Des munitions et des armes de fabrication israélienne feraient partie d’équipements militaires découverts dans une cache, dans l’Ambassade saoudienne de la capitale yéménite à Sana’a, selon un reportage publié samedi par l’agence semi-officielle iranienne Fars.
Selon ce reportage, les forces des rebelles houtis se sont emparés de l’Ambassade saoudienne samedi, chassant environ 40 gardes sécurisant le complexe. Les rebelles houtis sont appuyés par l’Iran et se battent contre les forces du gouvernement soutenu par l’Arabie Saoudite, depuis plusieurs mois.
Destruction à Sana’a après une frappe aérienne de la coalition. (Photo: EPA)
En plus de ces armes fabriquées en Israël, ce reportage affirme que les rebelles auraient aussi découvert des documents donnant des détails sur un plan américain de construction d’une base militaire sur l’île de Mayyun, une île contrôlée par l’Arabie Saoudite située stratégiquement à l’entrée étroite de la Mer rouge, entre le Yémen et le continent africain. Fars prétend que cette base devait protéger les intérêts américains dans la région, c’est-à-dire, également la sécurité d’Israël.
Ce reportage iranien comprend des « informations » suggérant que Riyad aurait demandé une livraison d’armes avancées à Israël, qui devaient être utilisées, selon ce reportage toujours, « par les organisations terroristes au Yémen, qui sont fidèles au Président en fuite Abd Rabbuh Mansur Hadi. »
En avril, des responsables yéménites ont déjà prétendu que l’Arabie Saoudite utilisait des armes israéliennes dans ses frappes contre les Houtis. Les Saoudiens ont réuni une coalition de nations arabes, en janvier, pour soutenir militairement le gouvernement yéménite. Le Président a, un peu plus tard, été contraint de fuir le pays.
Roi Kais, Ynet
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Adaptation : Marc Brzustowski.
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