21 soldats de Tsahal tués lors de la journée la plus meurtrière depuis le début des combats à Gaza

Les terroristes du Hamas tirent des missiles antichar sur des bâtiments truffés d’explosifs près de la frontière avec Israël avant leur démolition, dans le but de débarrasser la zone des menaces contre les communautés israéliennes; un incendie déclenche une terrible explosion , tuant des soldats

Au moins 21 soldats ont été tués lundi dans la bande de Gaza alors qu’ils s’apprêtaient à faire sauter des bâtiments près de la frontière pour empêcher leur utilisation répétée par le Hamas pour tirer sur des communautés israéliennes.

L’incident tragique s’est produit alors qu’un groupe de bâtiments à environ 600 mètres  de la frontière israélienne, près de la communauté du kibboutz Kissufim, au nord-ouest du Néguev, alors que les forces israéliennes travaillaient à nettoyer les infrastructures et les bâtiments du Hamas afin d’établir une zone tampon.

כוחות צה"ל ליד גבול רצועת עזהLes forces de Tsahal près de la frontière entre Gaza et Israël après un incident faisant de nombreuses victimes( Photo : Amir Cohen / Reuters )

Une première enquête révèle que l’explosion s’est produite alors qu’une force combinée composée d’infanterie, de blindés et de troupes du génie travaillait à préparer une zone sécurisée au centre de la bande de Gaza avant la fin de la guerre.

« Vers 16 heures, au moins un terroriste, vraisemblablement sortant d’un tunnel et donc inaperçu, a tiré un missile antichar sur un char sécurisant l’opération, entraînant la mort de deux soldats dans le char et en blessant deux autres. Pendant ce temps, un RPG a été lancé par la cellule vers un complexe de deux maisons adjacentes occupées par des dizaines de soldats dans le cadre de l’opération », a indiqué l’armée israélienne.

« Les premières estimations suggèrent que les tirs antichar dans le bâtiment ont déclenché plusieurs explosifs placés par les forces à l’intérieur, provoquant l’effondrement complet du complexe composé de deux bâtiments en raison de l’explosion massive.

הדר קפל וק, סדריק גרין, יואב לוי, ניקולס ברגר, מתן לזר, ברק חיים בן ואליד

Rangée supérieure (LR) Sgt. Première classe (res.) Elkana Yehuda Sfez ; Le sergent. Première Classe (res.) Yoval Lopez ; Le sergent. Première classe (rés.) Nicholas Berger ; Le sergent. Major (res.) Rafael Elias Mosheyoff Deuxième rangée (LR) Sgt. Première classe (res.) Hadar Kapeluk ; Le sergent. Major (res.) Matan Lazar ; Sergent-chef. (res.) Yoav Levi ; Le sergent. Major (de réserve) Sergey Gontmaher( Photo : Tsahal )

« Tsahal démolit systématiquement les bâtiments palestiniens qui permettent de surveiller et de tirer sur Israël, conduisant à la destruction de centaines de bâtiments à ce jour. Le 8208ème bataillon de réserve a été engagé opérationnellement ces dernières semaines autour du centre de la bande de Gaza, travaillant sur des tâches de défense et remodelant la zone frontalière des deux côtés de la clôture. L’armée israélienne est sur le point de nommer une équipe d’enquête spéciale pour examiner les circonstances de l’incident afin d’éviter qu’il ne se reproduise. L’armée israélienne a utilisé des centaines de tonnes d’explosifs et de mines pendant la guerre pour démolir des tunnels, Bases du Hamas, foyers de terroristes et cibles complexes dans toute la bande de Gaza », a indiqué l’armée dans un communiqué.

L’armée a jusqu’à présent identifié 10 réservistes qui ont été tués dans l’attaque : le Sgt. Le major (res.) Matan Lazar, 32 ans, du 6261e bataillon de la 261e Brigade, de Haïfa, le Sgt. Première classe (res.) Hadar Kapeluk, 23 ans, commandant d’escouade du 8208e bataillon de la 261e Brigade, de Mevo Beitar, Sgt. Le major (res.) Sergey Gontmaher, 37 ans, du 8208e bataillon de la 261e Brigade, de Ramat Gan, Sgt. Première classe (res.) Elkana Yehuda Sfez, 25 ans, du 8208e bataillon de la 261e brigade, de Kiryat Arba, Sgt. Première classe (res.) Yoval Lopez, 27 ans, du 9206e bataillon de la 205e Brigade, d’Alon Shvut, Master Sgt. (res.) Yoav Levi, 29 ans, du 8208e bataillon de la 261e brigade, de Yehud-Monosson, Sgt. Première classe (res.) Nicholas Berger, 22 ans, du 8208e bataillon de la 261e Brigade, de Jérusalem, Sgt. Première classe (res.) Cydrick Garin, 23 ans, du 8208e bataillon de la 261e Brigade, de Tel Aviv, Sgt. Le major (res.) Rafael Elias Mosheyoff, 33 ans, du 6261e bataillon de la 261e Brigade, de Pardes Hanna-Karkur, Sgt. Major (de réserve) Barak Haim Ben Valid, 33 ans, commandant d’escouade du 6261e bataillon de la 261e brigade, de Rishon Lezion.

« La guerre a un prix très douloureux et très lourd. Les réservistes dévoués, qui ont défendu le drapeau, ont sacrifié le plus précieux de tous, pour la sécurité de l’État d’Israël et pour que nous puissions tous vivre ici en toute sécurité », a déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari.

« C’est la guerre qui déterminera l’avenir d’Israël pour les décennies à venir », a déclaré le ministre de la Défense Yoav Gallant. « La mort des soldats commande que nous atteignions nos objectifs dans la guerre. »

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié cette journée de « l’une des plus difficiles depuis le début de la guerre », affirmant qu’il envoyait de la force aux familles endeuillées.

« Je pleure nos soldats héroïques tombés au combat. Je serre dans mes bras les familles en ces moments difficiles et nous prions tous pour la paix de nos blessés », a poursuivi le Premier ministre, ajoutant que l’armée israélienne avait ouvert une enquête sur l’incident.

« Nous devons tirer les leçons nécessaires et tout faire pour préserver la vie de nos guerriers. Au nom de nos héros, nous n’arrêterons pas de nous battre jusqu’à la victoire absolue », a déclaré Netanyahu.

Le président Yitzhak Herzog a rendu hommage aux combattants tombés lors du grave désastre à Gaza: « Une matinée insupportablement difficile, au cours de laquelle de plus en plus de noms de nos meilleurs fils – le plateau d’argent au sens plein du terme – sont ajoutés au monument du héros, dans une guerre qui n’a pas de justice. Derrière chaque nom se cache une famille dont le monde a été détruit. Dans l’une, une famille que nous embrassons dans nos cœurs avec chagrin et douleur, et en même temps avec fierté – pour le l’héroïsme de la génération, pour la mission et les maux, pour le respect du but et pour l’amour du peuple et de la patrie. Les combats intenses se déroulent dans un espace extrêmement difficile, et nous renforçons les soldats de Tsahal et la sécurité des forces qui travaillent avec une détermination sans fin pour réaliser les objectifs du combat. Au nom de toute la nation, je console les familles et prie pour la guérison des blessés. Même en cette matinée triste et difficile, nous sommes forts et rappelons-nous qu’ensemble, nous gagnerons. »

Au total, 210 soldats ont été tués depuis le début des opérations terrestres à Gaza le 27 octobre, et 545 ont été tués sur tous les fronts depuis le début de la guerre le 7 octobre.

JForum.fr avec ynet et jns

Illustration (photo : porte-parole de Tsahal)

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Asher Cohen

Mon Père, aba cheli, vétéran de 39-45, m’avait toujours enseigné que dans la guerre c’est toujours la tête de l’autre ou la mienne et donc toujours le premier qui meurt qui a perdu.

En tirant des missiles antichar, les terroristes du hamas ont joué leur rôle et c’est Tsahal qui a perdu. L’Armée Israélienne ici ne peut s’en prendre qu’à elle-même et n’a pas à blâmer le hamas pour cet échec. Les Juifs sont de grands garçons, responsables de leurs choix et actions.

Dans une zone de guerre, la moindre négligence peut vous coûter la vie tout simplement, d’où l’importance capitale de la rigueur et de la discipline de soi-même. On ne s’aventure pas dans une zone de guerre, à chercher à détruire un bâtiment bourré d’explosifs, sans prendre le maximum de précautions. La guerre, ce n’est pas un jeu. Sans rigueur, ni discipline, Tsahal ne pourra pas gagner.

Je suis un peu surpris de voir combien les descendants de Juifs massacrés en 39-45, ne soient pas suffisamment méchants dans la guerre. Mon Père, en 39-45, ne faisait jamais de prisonniers, quand il attrapait un soldat allemand, il lui coupait les clochettes, tout en récitant une prière en hébreu, afin que la dernière race après les crapauds ne puisse plus se reproduire, et soit radiée de la Création. Les allemands nous ont-ils fait des cadeaux quand ils exterminaient systématiquement les nôtres à Auschwitz ?

Netanyahou doit se décider à envoyer les Séfarades faire parler les terroristes capturés du hamas, au rasoir fin et à la scie électrique, et vous verrez qu’on saura alors rapidement où sont les otages Juifs et l’on gagnera du temps, au lieu de traîner avec de grandes idées humanistes.