Opération d’évacuation massive à Gaza
Selon des sources proches du Hezbollah libanais, les États-Unis exerceraient des pressions considérables sur Israël pour procéder à une évacuation sans précédent de la bande de Gaza. Le plan controversé viserait le déplacement de quelque 800 000 réfugiés palestiniens de la ville frontalière de Rafah, dans la perspective d’une offensive militaire d’envergure.
Aux dires de ces sources, de lourds préparatifs logistiques seraient en cours. Quelque 40 000 tentes chinoises, financées par les Emirats arabes unis et pouvant accueillir 20 personnes chacune, auraient été acheminées en Israël. Un millier de blindés et chars de l’armée israélienne se masseraient également le long de la frontière sud de Gaza.
L’objectif avoué serait de créer une « zone de sécurité » au cœur de la bande de Gaza, entre la rivière et les camps de réfugiés. Les civils déplacés de Rafah seraient relocalisés dans ce secteur déclaré protégé, à l’image de ce qui avait été fait pour Mawasi lors de la guerre de 2021.
Les autorités égyptiennes craindraient toutefois que le Hamas ne fasse sauter les barrières à la frontière, provoquant un afflux massif de réfugiés sur leur sol. Une consultation avec les dirigeants du mouvement palestinien aurait été requise.
Bien que présenté comme une nécessité sécuritaire, ce plan d’évacuation forcée de populations civiles soulève d’énormes questions juridiques et humanitaires.
Au final, ce plan d’évacuation massive de Rafah, aussi draconien soit-il, vise officiellement à protéger les civils palestiniens des combats. En créant une vaste « zone protégée » au cœur de Gaza, les autorités espèrent concentrer les populations déplacées à l’abri des affrontements.
Cependant, les interrogations demeurent nombreuses quant aux réelles intentions derrière cette opération d’une ampleur inédite. Le déplacement forcé de près d’un million de personnes représente un défi humanitaire aux conséquences imprévisibles.
Jforum.fr
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Article vide de sens. Cela fait au moins un mois que l’on parle des 40.000 tentes pour 800.000 réfugiés. De plus, il suffit qu’un commando israélien fasse sauter les barrières à la frontière sud, en mettant bien sûr l’acte sur le dos du hamas ou en s’excusant ensuite d’une erreur de bombardement,, et il y aura un afflux massif de gazaouis en Égypte. Tout cela ne justifie pas le report de l’offensive finale sur Rafah, depuis déjà 2 mois, mais on dit que Netanyahou aurait fixé la date de cette offensive » imminente ». Dans les jours à venir ou dans plusieurs mois ? Tout dépend de comment on définit le concept d’imminence.
Dans la guerre, la stratégie du fait accompli a toujours été un must. On reste sous les radars, et personne ne voit vos déplacements, et quand ils les verront, il sera trop tard: des centaines de milliers de gazaouis seront passés en Égypte. Les Juifs pourront toujours dire qu’ils avaient agi en légitime défense. On mange l’artichaut une feuille après l’autre, avant d’arriver au coeur. N’est-ce pas cette stratégie qu’ont pratiquée les Juifs en juin 1967, en clouant au sol plus de 300 avions égyptiens ? Une fois le fait accompli, les égyptiens se sont brutalement trouvés démunis.