Il fallait bien que la députée Hanin Zoabi prenne prétexte de l’affaire de la proposition de loi polonaise concernant la Shoah pour se livrer à l’une de ses provocations dont elle a le secret et qui la laissent systématiquement impunie.
Afin de donner l’ampleur nécessaire à ses propos, la députée a commencé par critiquer la proposition de loi polonaise destinée à dédouaner la Pologne de sa responsabilité dans la Shoah, pour encore mieux frapper dans la foulée.
Tout son discours n’était en fait pas dirigé contre la Pologne mais de manière insidieuse quoique limpide contre l’Etat d’Israël:
« Le refus d’endosser la responsabilité et la volonté de se dédouaner du rôle de la Pologne dans la mort de millions de Juifs est un message dangereux pour les futures générations. Cela ne sert à rien d’exprimer de la compassion pour les victimes si l’on ne prend pas des mesures immédiates contre les agresseurs. La déconnexion entre les crimes et leurs auteurs est une victoire du Mal (…) Ceux qui utilisent la Shoah pour des objectifs politiques et pour se donner une image victimaire ne doivent pas s’étonner ensuite de la négation de la Shoah. Et ceux qui nient leur responsabilité dans les crimes de guerre qu’ils commettent contre les Palestiniens ne doivent pas ensuite se dire surpris de ce que font d’autres. Le projet de loi polonais n’est que la version polonaise de la loi de la naqba…« !!!
Lorsque l’on sait ce qu’est la loi de la Naqba ont ne peut être que profondément choqué par cette comparaison odieuse de la part de cette députée. Votée en mars 2011 cette loi autorise le ministre des Finances, avec l’accord du conseiller juridique du gouvernement, à réduire ou retirer l’aide de l’Etat à des organisations, institutions ou collectivités locales qui nieront les principes de bases selon lesquels Israël est un Etat juif et démocratique.
L’une des conséquences de cette loi est que la création de l’Etat d’Israël ne pourra plus être publiquement considérée comme une « catastrophe » ou « naqba » comme c’est généralement le cas le 15 mai de chaque année, transformée en journée de deuil par les dirigeants arabes israéliens.
 |
 |
