Faut-il prendre de nouvelles mesures face à la menace terroriste ? Faut-il durcir notre législation ? Certains députés citent régulièrement l’exemple d’Israël, pays confronté quotidiennement au terrorisme, qui a poussé le modèle sécuritaire très loin. Les agents de sécurité israéliens sont autorisés à porter des armes lourdes, tandis que les civils, sous certaines conditions, peuvent être armés. Sur un simple soupçon, on peut par ailleurs être placé en détention pendant six mois.

Un document « Grand Angle BFMTV » du lundi 12 septembre 2016.

 

 

 

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Santacruz

En Israël, chaque jour est vécu pleinement comme s’il s’agissait du dernier jour à vivre.
La joie l’emporte sur la tristesse, l’esprit combatif sur la passivité.

Chacun se sent concerné par sa sécurité.
La conscription engendre des réflexes qu’il faut entretenir, la vigilance est une règle.

Comment se défendre sans armes ? Impossible, avec la soudaineté des actions terroristes. Il faut devancer le geste fatal des fous de Dieu. Ils n’ont rien à perdre parce que leur religion les conduit à l’acte.
Il n’existe pas de réponse disproportionnée à une attaque.
Il existe une riposte réflexe, conditionnée non pas par la haine de l’autre, mais par l’envie de vivre plus forte que le désir de mourir de l’autre.

En France, je me souviens d’une plainte que j’ai déposée, en 1975, dans un commissariat pour avoir été menacé par un voisin qui, ivre, chaque soir venait parfois frapper à ma porte pour me menacer d’une arme. Ma plainte a été enregistrée, cependant il m’a été dit « tant qu’il ne vous tire pas dessus, nous ne pouvons rien faire. »

J’en ai donc conclu qu’il fallait que je réagisse pour assurer ma sécurité et j’ai acheté une arme.
Que faire dans un pareil cas ? Sans soutien, je n’avais pas envie de me battre contre un irresponsable. Au bout d’un certain temps, j’ai déménagé. Il a certainement dû frapper à la porte du nouveau locataire.

Les réponses de nos sociétés occidentales ne sont pas adaptées dans bien des circonstances : l’incarcération d’un suspect n’est pas le fait du hasard, elle est étayée par des preuves.

Lorsque des trafiquants de drogue sont arrêtés et soumis à un interrogatoire, une enquête va peut-être permettre de remonter la filière entière. La fuite d’informations fait échouer le travail des enquêteurs.
Pour les arrêter, on applique la procédure de flagrant-délit : il faut les prendre sur le fait.
Les américains vont jusqu’à provoquer leur action et les filmer pour prouver qu’ils sont prêts à passer à l’acte. Nous, non.

Juridiquement, la situation d’un suspect qui n’est pas encore passé à l’acte peut être comparée à la situation d’une personne qui planifie le meurtre d’un rival et attend l’instant propice pour le mettre à exécution.
J’attends qu’il me tue, en attendant je ne peux rien faire, nous sommes en démocratie.

Un imam disait « nous les vaincrons grâce à leur démocratie ! »

En état d’urgence, la lutte contre le terrorisme doit être engagée sans état d’âme :
il ne s’agit pas de drogue ou d’un trafic quelconque, mais de vies humaines fauchées par des « déséquilibrés ».

Point n’est besoin de bâtir une stratégie de lutte, nous n’en avons plus le temps. Il faut s’inspirer du travail des israéliens pour limiter les dégâts.
Malheureusement les oppositions et les réticences l’emportent sur l’adhésion :
– certains ne se sentent pas concernés par ce combat,
– d’autres parlent d’entorses à la démocratie,
– nos media sont compatissants et n’osent pas tenir un discours rugueux qui pourrait choquer les pratiquants de l’islam, faire référence à Israël pour mener le combat : « Quelle horreur ! ». Des journalistes arabes dénoncent pourtant les dérives de l’islam.
– les politiques recherchent le vote d’une clientèle pleine de susceptibilité : pas d’amalgame,
– les partis à gauche de la gauche épousent la cause palestinienne, non par dévouement mais pour vomir leur antisémitisme déguisé en antisionisme, alors « pas de méthodes israéliennes abjectes ».

La liste est longue et non exhaustive.

Fichés S ou sans fiche, tout le monde s’en fiche ou presque.
Ceux qui veulent réagir sont traités d’islamophobe ou de racistes.
L’islam n’est pas une race, c’est une religion. On peut en dénoncer les dérives si la majorité de nos musulmans ne le fait pas.
Enfoncer la tête dans ses épaules en attendant de recevoir le coup de bâton est une réalité bien française.

Je connais quelqu’un qui possède une boîte à outils.
Qui sait ? Il sera peut-être capable de réparer les erreurs de jugements, le laxisme et la faiblesse de notre démocratie en resserrant les boulons de notre justice qui semble voir tous les vices dans l’incarcération de ces immondes faiseurs de malheurs innocents avant d’être reconnus coupables… mais trop tard.