L’Iran pousse Assad à s’opposer à une rencontre avec Erdogan

Alors qu’Erdogan continue à attaquer les Kurdes syriens en violant l’intégrité territoriale de la Syrie, il avait proposé au président syrien une rencontre en Turquie. Assad l’a refusé, bien que les deux dictateurs aient un ennemi commun: Les Kurdes.

Le président syrien Bashar al-Assad a rejeté une offre négociée par la Russie pour réconcilier al-Assad avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Il semble que chaque fois qu’Erdogan ne parvient pas à obtenir le feu vert pour une opération potentielle sous la frontière sud de son pays en Syrie, il courtise al-Assad. Cependant, depuis les années 1950, la Syrie a toujours adopté une politique étrangère prudente et attentive.

Les dernières annonces qui ont révélé une décision russe visant à organiser une rencontre entre le président turc Recep Tayyip Erdogan et le chef du régime syrien, Bachar al-Assad, après plus d’une décennie d’hostilité acharnée depuis le début de la crise en Syrie, révèlent les pays dont les intérêts stratégiques vont à l’encontre d’une telle rencontre.

Une source diplomatique a rapporté que Moscou cherchait en effet à organiser une réunion sous prétexte de « réconciliation » entre les deux parties, afin d’empêcher une opération militaire terrestre turque à grande échelle qu’Ankara menace de mener depuis un certain temps.

Dans une déclaration à Al Arabiya.net, il a déclaré que les efforts de la Russie pour organiser la réunion découlaient de sa certitude quant à la gravité de l’action militaire turque dans le nord, car elle constitue une menace sérieuse pour la stabilité régionale et même internationale.

Il a déclaré, sous couvert d’anonymat, que les lignes de communication entre Damas et Moscou se sont renforcées depuis la nomination du vice-ministre syrien des Affaires étrangères Bashar al-Jaafari comme nouvel ambassadeur en Russie il y a plus d’un mois, dans le but d’empêcher la Turcs de mener une opération dans le nord de la Syrie.

Ce qui est nouveau, c’est que la source a fait allusion à un rôle iranien caché poussant Assad à résister à la pression russe, et a expliqué qu’Assad n’est pas opposé à la réunion, bien qu’à Téhéran, ils craignent le succès de Moscou dans la création d’un accord entre Assad et Erdogan qui affectera négativement ses intérêts en Syrie.

Il a également noté que Téhéran a peur de parvenir à certains accords ou ententes entre la Russie, la Turquie et le régime syrien qui se feraient au détriment de ses intérêts là-bas.

« chemin alternatif »

À cet égard, le Dr Firas Elias, expert des affaires de sécurité nationale et des études iraniennes, a estimé que Téhéran est conscient des dangers de mener cette opération sur son influence dans le nord de l’Irak et de la Syrie, ce qui l’a amené à entrer dans des accords militaires clairs. accords avec le PKK et les Forces démocratiques syriennes, pour assurer l’accès à la mer Méditerranée, après avoir cessé ses activités à l’est de la frontière irako-syrienne en raison des attaques israéliennes et américaines en cours.

JForum avec Nziv et kurdistan-au-feminin.fr
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