Quatre hommes accusés de trafic d’êtres humains ayant entraîné la mort du petit Aylan Kurdi, l’enfant de Kobané, sont déférés devant le Tribunal.
L’un s’est mis à pleurer de façon incontrôlable, alors qu’il était amené devant la Cour de Bodrum. Un autre s’est agrippé à sa mère venue le soutenir. Elle criait à l’aide en clamant qu’il est innocent.
Quatre hommes accusés de trafic d’êtres humains qui organisent des trajets en Méditerranée, dont celui où le petit Aylan Kurdi a trouvé la mort, vraisemblablement par noyade, ont été déférés devant la Cour ce matin.
L’un d’eux s’est mis à pleurer de façon incontrôlable, alors qu’on le présentait devant le tribunal de Bodrum.
L’autre s’est agrippé à sa mère dès qu’elle est arrivée pour le soutenir. Elle a crié à l’aide en jurant qu’il était innocent.
Les 4 hommes se sont assis hors de la salle d’audience du Tribunal les mains attachées. Ils parlaient avec beaucoup d’animation avec des amis et leurs familles.
L’un d’eux sirotait nerveusement un verre de thé. Il avait de toute évidence abondamment pleuré.
Les trois autres semblaient un petit peu plus détendus, assis fixés contre le mur, attendant d’être interrogés par les inspecteurs de police et le Juge.
Ils font actuellement des déclarations à la police et devraient être présentés devant un juge un peu plus tard dans l’après-midi.
Deux d’entre eux marchaient en se tenant la tête haute. Les deux autres préféraient chercher le sol du regard.
Un porte-parole du tribunal de Bodrum a délcaré : « Ils n’ont pas encore été inculpés, et aujourd’hui nous prenons essentiellement leurs déclarations ».
« Ils se présenteront bientôt pour une audition à huis-clos, et qui ne sera donc pas ouverte à la presse. ce qui est parfaitement normal selon la loi turque ».
Les 4 hommes sont accusés d’avoir organisé le voyage clandestin qui s’est soldé par la mort du jeune enfant de 3 ans, Aylan, de son frères Galip, 5 ans et de leur mère Rehan.
Mustafa Halil est en tee-shirt rouge et Hassan Ali Salih est en chemise bleue à carreaux
Tous les 4 sont des Syriens.
La mère de Zerha Salih a déclaré : « Mon mari s’est fait tuer durant le conflit en Syrie et mon fils se désespérait de pouvoir s’enfuir en toute sécurité ».
Meliha Halil déclare : « Mon fils n’était pas impliqué dans ce trafic d’êtres humains. Il estinnocent. »
Hier, le courageux Abdullah Kurdi a identifié le corps de sa femme et de ses 2 enfants. Il est le seul survivant de cette traversée périlleuse.
Adaptation : Marc Brzustowski
Peine de mort obligée !