Le Voile de l’Islam Radical en France

La récente expulsion de l’imam Mahjoub Mahjoubi du territoire français le 22 février dernier a ravivé les préoccupations concernant l’influence de l’islam radical sur le sol français. L’imam, dans une prêche controversé, a attaqué les symboles de la France, s’inscrivant ainsi dans l’idéologie des Frères musulmans, selon Anne-Sophie Nogaret, journaliste spécialisée dans le frérisme en France, dans une interview au Journal du Dimanche.

Cette affaire ne constitue pas un fait isolé, mais plutôt un exemple flagrant de l’implantation de discours radicaux au sein de la communauté musulmane en France. Les imams, principalement affiliés au courant salafiste ou frériste, expriment souvent des idées en contradiction avec les valeurs républicaines, mais veillent à rester prudents dans leurs prêches pour éviter les poursuites légales.

Le frérisme, un totalitarisme théocratique, prône la primauté de la loi divine sur les lois des États-nations. Pour les Frères musulmans, la France, en tant que nation laïque, représente un obstacle à leur vision politique, d’où la rhétorique hostile envers ses symboles nationaux.

Malgré les tentatives de certains responsables musulmans de se distancier des propos de Mahjoubi, d’autres, comme Tareq Oubrou, minimisent la portée de ses paroles, alimentant ainsi une certaine ambiguïté quant à la condamnation du discours radical au sein de la communauté musulmane.

L’expulsion d’imams radicaux par les autorités françaises est souvent médiatisée, donnant l’impression d’une action ferme de l’État. Cependant, en coulisses, des initiatives visant à institutionnaliser l’islam en France et à favoriser des structures potentiellement infiltrées par des éléments fréristes sont en cours, soulevant ainsi des questions sur la cohérence des politiques gouvernementales.

Le cas de Mahjoubi souligne également les failles dans la surveillance et la prévention de l’entrisme islamique au niveau local. Les élus locaux peuvent être influencés par des intérêts clientélistes, favorisant ainsi l’implantation d’individus radicaux au sein de leurs communautés.

Les déclarations de certains élus, tel Ismaël Boudjekada à Grand-Charmont (25), qui souhaite son retour en France aux frais du contribuable, soulèvent des interrogations quant à la fermeté des mesures prises à l’égard des individus propagateurs de discours extrémistes.

Selon l’arrêté d’expulsion, Mahjoubi aurait tenu des propos en faveur du djihad et aurait exprimé des idées rétrogrades sur le rôle des femmes, les décrivant comme inférieures et vénale, devant être contrôlées par les hommes. De plus, il aurait prononcé des paroles appelant à une confrontation avec une société jugée « belliqueuse et pourrie ». Ces éléments soulignent le caractère radical et potentiellement dangereux du discours de cet imam.

Dans un prêche du 16 février, Mahjoubi aurait également exprimé des prières pour la victoire des musulmans opprimés, dénonçant l’abandon des Arabes et des musulmans en Palestine. Ces déclarations, associées à ses autres propos extrémistes, renforcent les craintes quant à l’influence de l’islam radical dans certaines mosquées françaises.

L’affaire Mahjoubi révèle également des lacunes dans la surveillance des individus radicaux au sein des institutions françaises. Des élus macronistes ont été accusés d’avoir fait campagne dans la mosquée dirigée par Mahjoubi, malgré les signalements du renseignement sur les activités potentiellement extrémistes de cet imam. Cette apparente tolérance ou négligence des autorités vis-à-vis de telles pratiques soulève des questions sur l’efficacité des mesures de prévention et de lutte contre le radicalisme islamique.

Enfin, la réaction du maire de Bagnols-sur-Cèze, qui prétendait ne pas avoir détecté de signes d’extrémisme chez Mahjoubi malgré son apparence et ses antécédents, illustre la réticence à reconnaître la menace de l’islam radical, parfois par aveuglement volontaire ou par peur des représailles.

En conclusion, l’affaire Mahjoubi met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la France dans la lutte contre l’islam radical. Elle souligne également la nécessité d’une approche plus cohérente et proactive pour contrer cette menace, tout en préservant les valeurs républicaines et le respect des libertés individuelles.

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Asher Cohen

D’abord, la France n’a pas de valeurs républicaines, ni ne respecte les droits fondamentaux, ni les libertés individuelles. C’est un état de ratés, oppresseurs, et corrompus, qui emploient la force pour faire mal aux youpins par jalousie. Ensuite, la question n’est pas tant celle d’un islam radical qui cherche à prendre le pouvoir et à imposer ses lois. La grande question est celle de la montée en puissance de populations musulmanes qui de toutes manières prendront le pouvoir, islam radical ou non. C’est une conséquence de la corruption qui a gangrené la société française, au moins depuis les années 1970-80, et qui mène ce pays à l’effondrement. Comme l’extrême-droite n’accepte pas cette prise du pouvoir par les musulmans, la guerre civile monte, surtout si les partis d’extrême- droite deviennent majoritaires chez les fds. Pour les Juifs sensés, la meilleure solution est de s’organiser pour partir avant de voir les rues des villes jonchées de cadavres.