Controverse autour de la fusillade à Jérusalem : Témoignage du réserviste en question et preuves sur les lieux divergent

Des événements tragiques se sont déroulés à l’entrée de Jérusalem, impliquant le réserviste de Tsahal, le sergent Aviad Frija, qui a abattu le civil israélien Yuval Doron Castleman. La fusillade a eu lieu après que Castleman ait neutralisé deux terroristes du Hamas. Cependant, des divergences majeures ont été observées entre le témoignage du réserviste et les éléments de preuve découverts sur les lieux.

Frija, qui a été libéré après l’incident, prétend avoir pensé que Castleman représentait toujours une menace en levant la main pour plaider sa vie. Les circonstances entourant le motif de l’arrestation du réserviste restent floues, et pour le moment on ne sait pas s’il sera poursuivi ni sous quel chef d’accusation.

L’attentat a entraîné la mort de quatre personnes et blessé quatre autres lors d’une fusillade à l’entrée de Jérusalem. Castleman, un avocat expérimenté en matière de sécurité, a réagi à la situation aux côtés des forces de sécurité israéliennes, abattant les deux terroristes du Hamas.

Les images des caméras de sécurité montrent Castleman agissant rapidement pour neutraliser les assaillants, après quoi Frija le prend pour cible. Alors que Castleman se rend en levant les mains et ouvre sa chemise en signe de reddition, Frija lui tire dessus. Cependant, Frija affirme qu’après la reddition, Castleman a effectué des mouvements suspects avec ses mains, justifiant ainsi ses actions.

Malgré la clarté apparente des images vidéo montrant Castleman les mains levées, les avocats de Frija, les colonels de réserve Shlomi Tzfouri et Ran Cohen Rockberger, soutiennent que les vidéos sur les réseaux sociaux ne reflètent pas fidèlement la réalité de la situation. Ils insistent sur le fait que le point de vue du combattant doit être pris en compte pour comprendre pleinement les circonstances.

Les avocats déclarent : « Les clips vidéo de la scène de l’attaque publiés sur les réseaux sociaux créent une impression partielle et erronée qui ne reflète pas ce qui est vu et entendu depuis la direction du combattant. Les tirs supplémentaires du combattant vers Yuval doivent être examinés en fonction de toutes les circonstances et de la situation présentée au soldat en temps réel. »

Ils ajoutent que, du point de vue de Frija, il croyait fermement qu’il tirait sur un terroriste représentant toujours une menace. Ses avocats insistent sur le fait qu’il s’agit d’une erreur tragique ne justifiant pas des mesures pénales contre le combattant.

L’enquête, qui comprend un test polygraphique auquel Frija a consenti, révèle cependant des écarts significatifs entre le témoignage du soldat et les preuves matérielles sur les lieux de la fusillade. La question de savoir si des charges seront portées contre Frija reste ouverte, alors que les autorités tentent de démêler les tenants et aboutissants de cet incident tragique.

Ce qui est quelque peu étrange dans cette affaire, c’est qu’initialement, elle a été traitée et classée rapidement. Ce n’est que lorsque le père de la victime a décidé de porter plainte et que l’information a été diffusée dans la presse et sur les réseaux sociaux qu’une enquête sérieuse a été lancée. Il s’agit du décès d’un homme, et bien que la situation soit délicate en Israël, une enquête aurait dû être ouverte dès le début.

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Damran

Quand on voit la vidéo, il n’est pas évident de comprendre que Castleman est un civil Israélien armé qui vient juste d’éliminer deux terroristes qui venaient de tuer.
On le voit bien se mettre à genoux et lever les bras en l’air, tout en criant qu’il est Juif et il demande qu’on ne tire pas sur lui.
Apparemment, Fridja a eu la gâchette un peu trop facile et lui a tiré dessus alors qu’il était désarmé et hors d’état de nuire.
Quelles que soient les circonstances évoquées, il est anormal de tirer sur un homme à genoux, les mains en l’air et qui hurle qu’il est Israélien.
Imaginons un instant que Castelman avait été « palestinien » et que Fridja lui avait tiré dessus dans les mêmes circonstances.
Souvenons-nous qu’un soldat de Tsahal avait tiré sur un « palestinien » à terre à Hébron, il avait été conduit au tribunal et a fait de la prison pendant un moment.
Désolé, mais il y a des règles d’engagement des soldats de Tsahal, il est anormal de tirer sur un « suspect » quel qu’il soit, Fridja aurait pu lui tirer sur les mains, les genoux ou à l’épaule pour le « neutraliser » en attendant qu’il soit arrêté, menotté et conduit au poste de police.
Le classement rapide de cette affaire est suspect, il faut faire la lumière sur cette sale histoire et prendre les mesures qui s’imposent envers celui qui aurait fauté….

Franck DEBANNER

Non seulement c’est une affaire tragique : un vrai héros juif a été tué par un soldat.
Mais comme tu l’expliques, lorsque Elor a achevé un déchet, la vermine gauchiste, en commençant par l’état-major, a fait un scandale indigne, autant que le sont ces pourritures.

Du coup, vu la tentative d’étouffer cette tragédie, on se pose légitimement la question sur les penchants « politiques » des connards, en charge de l’affaire.