Le Hamas rejette le rapport de l’ONU sur les violences sexuelles du 7 octobre
Le groupe terroriste a accusé l’ONU de « diabolisation ». Le Hamas a rejeté la dernière offre israélienne de pause temporaire dans les combats, restant ferme sur sa demande d’un retrait complet de Tsahal.
Le Hamas a publié mardi une déclaration rejetant un rapport des Nations Unies publié la veille sur les violences sexuelles perpétrées par le groupe terroriste basé à Gaza lors du massacre du 7 octobre et les abus sexuels sur les otages.
« Au Hamas, nous rejetons et condamnons fermement le rapport publié par la représentante de l’ONU Premila Patten, qui accuse les résistants palestiniens d’avoir commis des actes de viol et de violences sexuelles le 7 octobre », a écrit l’organisation terroriste.
Le groupe terroriste a qualifié les affirmations du rapport de « fausses accusations sans fondement », ce qui équivaut à une « diabolisation du Hamas ».
« Les affirmations de Patten contredisent clairement ce qui ressort des témoignages de femmes israéliennes sur le bon traitement qu’elles ont reçu de la part des combattants de la résistance, ainsi que des témoignages d’otages israéliens libérés – sur le bon traitement qu’elles ont reçu pendant leur captivité à Gaza », a déclaré le journal. » lit-on dans la déclaration.
Selon le rapport de l’ONU de 24 pages, il existe des preuves « claires et convaincantes » que les terroristes ont commis des violences sexuelles, y compris des viols, contre des otages à Gaza, et des « motifs raisonnables » de conclure que les terroristes ont violé et violé collectivement des Israéliennes dans plusieurs endroits. le 7 octobre.
« En ce qui concerne les otages, l’équipe de la mission a trouvé des informations claires et convaincantes selon lesquelles certains ont été soumis à diverses formes de violences sexuelles liées au conflit, notamment des viols, des tortures sexualisées et des traitements sexualisés cruels, inhumains et dégradants », indique le rapport, ajoutant : » et il a également des motifs raisonnables de croire que de telles violences pourraient perdurer.
Lors du festival de musique Supernova au kibboutz Re’im et dans ses environs, « il existe des motifs raisonnables de croire que de multiples incidents de violence sexuelle ont eu lieu, les victimes ayant été victimes de viols et/ou de viols collectifs, puis tuées ou tuées alors qu’elles étaient violées », », indique le rapport. Il a ajouté qu’il existe également des « motifs raisonnables » de penser que des violences sexuelles, notamment des viols, ont eu lieu sur la route 232, sur laquelle les gens ont fui le festival, et au kibboutz Re’im, où ils ont cherché refuge.
Les « motifs raisonnables » étaient la « principale norme de preuve » utilisée dans le rapport, indique-t-il. Il a ajouté que « clair et convaincant » fait référence à « des preuves qui dépassent les « motifs raisonnables » mais qui restent en dessous de « au-delà de tout doute raisonnable ». Nulle part dans le rapport il n’est indiqué que les violences détaillées sont vraies « au-delà de tout doute raisonnable ».
« Nos conclusions sont basées sur nos propres évaluations de la crédibilité des témoins, la vérification des sources et des références croisées », a déclaré Pramila Patten, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU sur la violence sexuelle et les conflits.
L’équipe de Patten a également découvert un certain nombre de victimes, principalement des femmes, trouvées entièrement ou partiellement nues, attachées et abattues à plusieurs endroits, ce qui « peut être révélateur de certaines formes de violence sexuelle ».
L’avocat mauricien a rendu ses conclusions à l’issue d’une mission d’enquête en Israël le mois dernier.
Après sa visite, elle a reconnu qu’elle n’avait pas pu dormir pendant une semaine après avoir regardé une compilation vidéo des atrocités du Hamas au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem.
L’équipe de Patten, qui comprenait des experts dans les domaines du droit et de la médecine, a mené des dizaines d’entretiens approfondis avec des survivants et des témoins des attentats du 7 octobre, des otages libérés et des premiers intervenants, en plus d’examiner quelque 5 000 photos et 50 heures de vidéo. images.
Le rapport mentionne le Hamas à dix reprises, sans toutefois impliquer directement le groupe terroriste dans les violences sexuelles, qui, selon lui, nécessiteraient une enquête approfondie.
Le Hamas semble rejeter la dernière offre de cessez-le-feu israélienne
Mercredi, le Hamas a semblé rejeter la dernière offre israélienne d’une pause temporaire dans les combats à Gaza, qui inclurait la libération des captifs israéliens en échange de la libération des terroristes palestiniens dans les prisons israéliennes.
Le groupe terroriste est resté ferme sur ses exigences de fin de la guerre et de retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza, deux conditions que Jérusalem rejette car elles entrent directement en conflit avec ses objectifs de guerre déclarés, à savoir vaincre le Hamas et garantir que Gaza ne puisse plus jamais menacer. Israël.
Dans un communiqué de presse, le Hamas a également appelé à ce que les Gazaouis déplacés puissent retourner dans le nord et à « des provisions pour répondre aux besoins de notre peuple ».
« Le mouvement Hamas a fait preuve de la flexibilité requise dans le but de parvenir à un accord exigeant une cessation globale de l’agression contre notre peuple », a déclaré le groupe terroriste.
« Le mouvement continuera à négocier par l’intermédiaire de frères médiateurs pour parvenir à un accord qui réponde aux demandes et aux intérêts de notre peuple », a poursuivi le Hamas.
JForum.fr avec jns
Des Israéliens manifestent pour demander la libération des Israéliens kidnappés par des terroristes du Hamas à Gaza, devant la succursale de l’ambassade américaine à Tel Aviv, le 5 mars 2024. Photo de Tomer Neuberg/Flash90.
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