Grosse dispute entre Yoav Gallant et Netanyahu

Tensions au sein du Cabinet Israélien : Le Ministre de la Défense Gallant Quitte la Réunion en Trombe

Les dissensions au sein du cabinet israélien ont atteint un nouveau sommet alors que le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a quitté brusquement une réunion du cabinet de sécurité samedi soir, suscitant des interrogations sur les relations tendues entre lui et le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le différend a éclaté autour de la participation des assistants de Gallant à la réunion, qui avait été initialement désignée comme étant réservée aux membres du cabinet. Le chef de cabinet de Gallant s’est vu refuser l’entrée, contrairement à certains assistants du Premier ministre et d’autres responsables, dont le secrétaire militaire de Gallant, qui a finalement été autorisé à assister à la réunion.

L’indignation de Gallant face à ce refus a déclenché une dispute au cours de laquelle Tzachi Hanegbi, chef du Conseil de sécurité nationale, aurait déclaré qu’il n’avait pas non plus conservé ses assistants ici. À cela, Gallant aurait répondu avec sarcasme, soulignant à Hanegbi qu’il était également un assistant. La situation a finalement été apaisée et Gallant est retourné à la réunion plus tard.

Des sources proches de Gallant ont souligné que c’était une continuation de comportements similaires antérieurs, y compris des restrictions présumées lors des rencontres avec les chefs du Shin Bet et du Mossad. Ces sources ont insisté sur le caractère sans précédent de cette situation. Du côté de Netanyahu, on qualifie cela de situation « juste politique ».

Les tensions entre Gallant et Netanyahu ne sont pas nouvelles, s’étant intensifiées pendant la guerre actuelle. Des frictions étaient déjà apparues en mars, lorsque le ministre de la Défense avait mis en garde contre les effets de la réforme judiciaire, provoquant la menace de licenciement par Netanyahu. Les tensions ont toutefois été apaisées après des manifestations massives.

Le député du Likud, Tally Gotliv, a réagi au différend en qualifiant les membres du cabinet de « petits enfants », exprimant son incrédulité face à leur comportement infantile en pleine période de guerre. La question de la confiance envers le cabinet et la gestion de la situation ont été soulevées, remettant en question la maturité des acteurs politiques dans un contexte aussi critique.

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