Une chercheuse de l’Université de Tel-Aviv choisie pour diriger la branche israélienne du Baromètre de l’espoir

 

 

Le Dr. Dorit Redlich-Amirav, spécialiste en ergothérapie à la Faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv, a été choisie pour diriger en Israël le projet international annuel du Baromètre de l’espoir, actuellement mis en œuvre dans 15 pays européens. Le premier indice sera publié l’an prochain.

 

L’indice de l’espoir a été développé par un groupe de chercheurs européens de différentes disciplines, parvenus à la conclusion que la société occidentale avait tendance à se concentrer davantage sur les dangers, les préoccupations, les peurs et les problèmes immédiats et moins sur les éventualités positives pour l’avenir.

Le premier indice a été lancé en 2011 en Europe, sous le parrainage de plusieurs organisations, entre autre l’Institut hollandais pour la recherche sur l’espoir et la Société suisse pour les études prospectives, et est publié chaque année dans le monde en novembre.

Les éléments sont obtenus au moyen d’un questionnaire en ligne qui demande aux enquêtés d’indiquer leur degré d’optimisme ou de pessimisme quant à leur vie personnelle, la situation politique et économique, le changement climatique et l’environnement. Il leur est ensuite demandé de décrire leurs espoirs et leurs inquiétudes concernant l’année à venir.

La nécessité de l’espoir

« Les études ont montré que l’espoir est bénéfique pour la santé et le bien-être dans de nombreux domaines de la vie », explique le Dr. Redlich-Amirav.

« Les chercheurs en ont donc déduit qu’il fallait tenter de révéler l’élément d’espoir à la fois chez les individus et dans la société ».

Dorit RedlichLe baromètre de l’espoir a jusqu’à présent évalué dans 15 pays, dont l’Australie, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Israël y participera pour la première fois cette année, et selon le Dr. Redlich Amirav, il est probable qu’il y obtienne un score élevé.

« Nous vivons à une époque de stress, d’inquiétudes et d’incertitude pour l’avenir, et c’est précisément là que l’espoir entre en jeu. On ne pense à l’espoir que lorsqu’on en a besoin, et je crois que nous vivons à une époque où l’espoir est nécessaire tant au niveau personnel que communautaire et sociétal. Etudier l’espoir c’est établir les base d’un discours de l’espoir ».

« Le questionnaire est ouvert à tous en Israël jusque début novembre. Il ne faut que 10 minutes pour le remplir, et nous encourageons tous les Israéliens à le faire et à le diffuser à l’échelle nationale. Nous analyserons les résultats au cours des prochains mois ».

www.ami-universite-telaviv.com

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires