Tsahal a déclaré toute la zone d’Hof Ashkelon et du Nord de la Bande de Gaza zone militaire fermée.

Les résidents locaux doivent produire leur carte d’identité pour y entrer et circuler.

NDLR : On peut donc continuer de croire que « quelque chose » se prépare, mais, pour l’instant, le Cabinet a mis l’accent sur les raids aériens, tout en mobilisant encore des réservistes (46.000 à l’heure actuelle).

On peut émettre toutes sortes d’hypothèses. Si les couloirs diplomatiques bruissent d’efforts pour parvenir à un cessez-le-feu, la réalité des rapports de force, au sein de ces milieux autorisés sont les suivants :

ni le Qatar, ni la Turquie, en froid avec Israël, n’ont de levier, même par la France interposée, pour parvenir à des avancées sérieuses. Les Etats-Unis sont décrédibilisés dans toute la région pour leur échec à prévenir ou à intervenir dans la moindre crise régionale. Ce serait bien le comble que Netanyahu ou Al Sissi leur prêtent la moindre oreille.

En réalité, les tirs de roquettes du Hamas ne sont possibles que parce que l’Iran et la Syrie ont les mains libres pour faire avancer leurs pions en vue d’une hégémonie régionale, qui passe aussi par Gaza et le Sinaï. Cela grâce à la politique de l’Administration Obama.

Par contre, l’Egypte d’Al Sissi et, à travers lui, les autres pays du Golfe, opposés aux Frères Musulmans et à l’Iran, sont sur la même longueur d’onde, aux différences près, que Bibi Netanyahu. Ils souhaitent l’épuisement du Hamas, voire sa démilitarisation et jouent la montre.

C’est dans ce cadre d’un accord implicite régional et du fait de la garantie « Dôme de Fer », que le gouvernement Netanyahu peut encore temporiser, plutôt que d’envoyer des hommes au sol, avec risque de dramatisation internationale, à l’image de ce qui se passe à Paris, devant les synagogues. Même ces signes d’ultra-violence sont la démonstration de la faiblesse des soutiens du Hamas, sur le plan diplomatique : ils sont désespérés, exaspérés et prêts au meurtre. Ils sont ce qu’ils sont : des terroristes qui préfèrent se battre à Paris, plutôt que de prendre un ticket pour la Turquie et, de là, pour la Syrie…

Quelques-uns des principaux médias internationaux (BBC, Libération, Le Monde, l'(Express, Slate…) ont prévenus contre toute utilisation désinformatrice d’images importées d’ailleurs. Le Hamas a fait un gros effort de propagande qui n’amuse que les gogos et les pantins.

Hormis par démagogie et mauvaise foi extrémiste, personne ne peut prendre faits et causes pour la politique des « boucliers humains »… Et pourtant, il en reste tant!

Infliger le maximum de dégâts au Hamas, lui faire sentir qu’il n’a pas réellement d’intermédiaire capable de « se mouiller » pour lui et de venir, in extremis à sa rescousse (du temps de Mohamed Morsi et du Qatar triomphant, les islamistes prenant la tête des Printemps Arabes), comme les fois précédentes, ferait progresser la voie de la dissuasion, tout en se gardant la possibilité d’un « coup de grâce » impliquant d’autres armes que l’aviation, au besoin, et en fonction de l’évolution du conflit.

En d’autres termes, le Hamas n’a pas encore assez souffert, mais le pire pour lui est à venir, plus le temps passe…

debka.com Article original

Adaptation et commentaire libre : Marc Brzustowski

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