La France va proposer à ses partenaires de l’Union européenne d’examiner la possibilité d’établir des « corridors humanitaires » en Syrie, a déclaré mercredi le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.
« Les corridors humanitaires, c’est un point que nous avons examiné et je demanderai à la prochaine réunion du conseil des ministres européens de mettre ce point a l’ordre du jour », a-t-il indiqué à l’issue d’une rencontre avec Burhan Ghalioun, dirigeant du Conseil national syrien (CNS, opposition).
Le chef de la diplomatie française, qui a estimé que le CNS était un « interlocuteur légitime », a de nouveau écarté le recours à « une option militaire ».
« L’option militaire n’est pas à l’ordre du jour. Nous ne l’avons pas examinée », a-t-il dit devant la presse. Cette réponse vaut également selon lui pour la possibilité d’établir une zone tampon, à l’intérieur de la Syrie, à la frontière avec la Turquie, qui a été évoquée par les médias turcs pour protéger les populations civiles.
PARIS, 23 nov 2011 (AFP)