Lors d’une manifestation d’étudiants au Soudan, la police a tiré à balles réelles, tuant ainsi l’un d’entre eux. Amnesty International dénonce la répression des mouvements de protestation et l’usage « excessif et injustifié de la force » à l’encontre des protestataires.Sur le campus de l’Université de Khartoum, plusieurs étudiants ont été blessés lors de cette manifestation d’étudiants originaires du Darfour. Les 300 étudiants présents sur place appelaient à la paix entre les communautés dans ce pays miné par les violences interethniques.

L’un d’entre eux Ali Abakr Moussa Idris, étudiant en troisième année d’économie, a « succombé » à ses blessures selon un communiqué officiel du ministère de l’Intérieur, qui n’a d’ailleurs pas précisé les circonstances de sa mort.

Pour disperser les manifestants, la police a d’abord utilisé des gaz lacrymogènes, puis a tiré sur les étudiants qui refusaient de s’éloigner. Selon le correspondant sur place de l’AFP, les étudiants ont essayé de riposter avec des pierres.

L’Université de Khartoum a décidé de suspendre ses cours après cette annonce. Cette Université est une institution à part entière au Soudan : l’activisme de ses étudiants ne date pas d’hier. Déjà en 2012, une vidéo d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre avait circulé. Là encore les jeunes manifestaient pour des raisons politiques.

12-03-2014/AFP

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