INFO LE FIGARO – Un rapport du député UMP Guillaume Larrivé pointe des centaines d’individus dangereux dans les établissements pénitentiaires, sur un total estimé, selon lui, à «40.000 détenus de culture ou de religion musulmane».Un rapport explosif sur l’islam radical dans les prisons françaises

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Prière en cellule à la maison d’arrêt d’Osny, dans le Val-d’Oise, en compagnie d’un aumônier musulman.

«Alors qu’environ 60 % de la population carcérale en France, c’est-à-dire 40.000 détenus, peuvent être considérés comme de culture ou de religion musulmane, la radicalisation islamiste est aujourd’hui susceptible de concerner plusieurs centaines de détenus.» C’est le constat établi par le député UMP de l’Yonne, Guillaume Larrivé, dans un rapport «pour un plan d’action anti-radicalisation islamiste en prison» dont Le Figaro publie les meilleurs extraits.
L’élu, qui a travaillé sur le budget de l’administration pénitentiaire pour 2015, préconise une thérapie choc: «création d’Unités spécialisées anti-radicalisation (USAR) pour les détenus de retour du djihad», «sonorisation des prisons», «rétablissement des fouilles» et «blocage des portables non autorisés».
Guillaume Larrivé rappelle que, dans les prisons aujourd’hui, les «signes extérieurs de radicalisation ont presque totalement disparu, laissant la place à une radicalisation et à un prosélytisme beaucoup plus discrets et, partant, plus difficiles à repérer.» Il ajoute: «Cette stratégie de dissimulation ou de camouflage est théorisée par certains radicaux sous le nom de Taqyia.»
Les dangers de la loi Taubira

L’élu met en cause la politique de la ministre de la justice, Christiane Taubira: «l’essentiel des marges de manœuvre créées par la loi de finances pour 2015 au sein du budget de l’administration pénitentiaire se trouvent, en réalité, absorbées par la mise en œuvre de la «loi Taubira», c’est-à-dire par la volonté de privilégier une approche de «traitement social» des délinquants, en dehors de l’enceinte pénitentiaire», déplore-t-il.

Et Guillaume Larrivé de mettre en garde: «Votre rapporteur pour avis ne peut que regretter vivement que le gouvernement ait fait le choix de privilégier le maintien en liberté, dans le cadre de la contrainte pénale, de délinquants dont la place est en prison et de procéder à des augmentations des effectifs de conseillers d’insertion et de probation qui ne permettront pas d’assurer un contrôle sérieux des condamnés.»

Selon lui, cette politique se fait «au détriment de la poursuite d’un programme immobilier adapté aux besoins de notre pays et de la sécurisation de nos établissements pénitentiaires.» Les crédits seraient mieux employés, conclut-il, «s’ils étaient affectés à la mise en place d’un véritable plan de lutte contre la radicalisation islamiste dans les prisons qui reste à bâtir.»

Par Jean-Marc Leclerc Mis à jour le 22/10/2014 à 19:51 Publié le 22/10/2014 à 17:57

[lefigaro.fr

L’âge moyen des véhicules de police s’établissait, en 2013, à six ans et sept mois pour 161.000 kilomètres en moyenne.

Engluées dans la procédure, elles manquent de moyens selon un rapport parlementaire.

Empêtrés dans une procédure pénale envahissante, policiers et gendarmes ont de plus en plus de mal à accomplir leurs missions. Cet inquiétant constat émane d’un rapport de la mission d’information sur la lutte contre l’insécurité présenté mercredi par le président de la mission, le député socialiste Jean-Pierre Blazy.

Selon ce document de plus de 200 pages, la réforme de la garde à vue «s’est en effet traduite par la multiplication du nombre d’actes de procédure (…) limitant par voie de conséquence le temps consacré à l’investigation à proprement parler». «D’après le secrétaire général adjoint du syndicat Unité SGP police FO, seulement 30% du temps de garde à vue y serait désormais consacré, rappelle le rapport. De son côté, Mme Mireille Ballestrazzi, directrice centrale de la police judiciaire, a indiqué que la garde à vue n’était plus vraiment un outil d’enquête.» Les effets de ces pesanteurs ont été brocardés dans une rare unanimité. Ainsi, plusieurs syndicats ont fait part de «l’impact négatif de l’évolution du cadre juridique sur le souhait des personnels de rejoindre les services de police judiciaire» tandis que le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) n’a «pas hésité à parler de crise de la vocation d’investigation».

La loi Taubira, tant contestée, a sans nul doute un effet démultiplicateur. «De manière tout aussi préoccupante, plusieurs magistrats ont appelé l’attention de la mission sur la dégradation de la qualité des dossiers d’enquête qui leur sont transmis», note le rapport qui rappelle en outre que «d’après M. François Molins, procureur de la République de Paris, 3 % à 4 % des affaires seraient classées sans suite en raison d’irrégularités de procédure».

À l’instar de Mireille Ballestrazzi, la mission Blazy préconise, entre autres, «d’adapter la formation initiale et continue des personnels de la police et de la gendarmerie aux évolutions récurrentes des règles de procédure pénale.» Aiguillonné par une base policière qui dénonce le surcroît de tâches et de charges lié à la réforme Taubira, Bernard Cazeneuve était monté au créneau le 1er octobre. Devant un parterre de cadres réunis à l’École militaire, le ministre de l’Intérieur avait dénoncé les «contraintes administratives et de procédures» qui «pèsent» et «peuvent être source de démotivation».

Voitures à bout de souffle

Même si le budget de l’Intérieur est sanctuarisé avec la création nette de 885 postes et l’arrivée de 500 emplois supplémentaires par an d’ici à 2017, le rapport pointe «l’insuffisance, déjà marquée, des moyens de fonctionnement» dont souffrent les forces de l’ordre. Ainsi, à Marseille, les agents de la brigade anticriminalité (BAC) ont insisté sur «l’ancienneté des véhicules mis à leur disposition» et le «caractère récurrent des incidents mécaniques». Au total, les directions départementales de la sécurité publique (DDSP) ont évalué «l’insuffisance des crédits de fonctionnement disponibles à environ 20 %». «La situation de la gendarmerie n’est guère plus enviable», souligne la mission Blazy. D’après le général Pierre Renault, directeur des soutiens et des finances de la gendarmerie nationale, «sa capacité à renouveler ses équipements a, par exemple, été réduite de moitié depuis 2007». L’âge moyen des véhicules du parc opérationnel s’établissait, en 2013, à six ans et sept mois pour 161.000 kilomètres en moyenne. Pour tenter de gagner en efficacité, le rapprochement police-gendarmerie ainsi que la mutualisation des moyens devaient avancer à marche forcée.

Par C hristophe Cornevin Publié le 22/10/2014 à 18:25

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André

Quelle chance pour la France…