Le corps de l’Israélienne disparue dans l’avalanche au Népal a été retrouvé ce matin et porte à quatre le nombre de victimes israéliennes. La tragédie de l’Himalaya rappelle que chaque année des milliers de jeunes font leur voyage initiatique très loin d’Israël.
l y a ceux qui veulent faire un break après trois ans de service militaire et bien souvent une guerre. D’autres veulent profiter de leurs derniers moments de liberté avant de se lancer dans les études supérieures ou d’entrer dans la vie active. Ce sont des hommes et des femmes, des religieux et des laïcs, ils appartiennent à toutes les classes de la société.
Pour ceux qui ont grandi dans un petit pays dont ils ne peuvent pas franchir les frontières, parcourir des immensités sauvages, découvrir des horizons sans limite, se mesurer à une nature inconnue, c’est à la fois un défi sportif et une forme d’évasion.
Chaîne de solidarité et Beth Habad
Les randonneurs qui ont été pris dans la tempête de neige sur l’Annapurna voulaient seulement profiter de l’un des plus beaux sites du monde. Comme ceux qui partent sillonner la Cordillère des Andes, l’Inde ou la Thaïlande. Comme au Népal, ils savent que des accidents peuvent arriver.
Mais ces jeunes savent aussi qu’à l’autre bout du monde, ils rencontreront d’autres Israéliens avec qui ils formeront une vraie chaîne de solidarité. Et que souvent leurs points de ralliement seront les maisons des Loubavitch de Beit Habad. Le temps d’une fête ou d’un Shabbat, religieux et non religieux partageront un repas casher sur le toit du monde ou dans la jungle. Une façon de consolider son identité loin de la maison. Une expérience israélienne.
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