Une résistance juive s’est-elle constituée durant la Seconde Guerre mondiale que l’historiographie aurait longtemps sous-estimée, voire niée?
Deux livres excellents, récemment parus nous le prouvent.
Dans un intéressant ouvrage récemment publié, l’historienne
Très novateur, l’essai extrait d’une thèse, écrite en français par une historienne turque, actuellement en poste à l’université de
L’originalité du travail de Sila Cehreli a consisté à mettre en valeur des sources orales ou écrites, longtemps négligées. Les archives judiciaires polonaises, soviétiques ou ouest-allemandes, datant de l’après-guerre, conservent des témoignages oraux déterminants pour la connaissance de cette période particulière de l’histoire de la Shoah, spontanément désignée par les survivants, à la fin de la guerre, par le mot
De son côté, grâce à son film Shoah, Claude Lanzmann a déjà contribué à explorer les espaces d’extermination et à recueillir les témoignages précieux des survivants, des témoins ou des assassins.
Poursuivant ces recherches pionnières, en dépit des évidentes difficultés à découvrir des documents attestant de la politique génocidaire des nazis -qui ont systématiquement effacé les traces de leur entreprise de mort- Sila Cehreli prouve que des recherches universitaires sur ce sujet sensible peuvent être menées avec profit.
Ce mot de
Lorsqu’on évoque la résistance juive, on désigne des actions de groupes, réfléchies et planifiées, destinées à
Sila Cehreli rappelle qu’on a longtemps fait reproche aux rares survivants de ces groupes d’avoir échappé à l’horreur. Son livre s’efforce de dissiper les préjugés faisant de ces Arbeitsjuden des sortes de complices des nazis alors qu’ils étaient eux-mêmes les victimes des bourreaux, systématiquement assassinés afin que soient supprimés les témoins oculaires du génocide.
À chaque fois qu’ils ont pu se procurer des armes, à Treblinka ou à Sobibór, les
À Sobibór, la révolte a été un peu plus tardive. Elle a éclaté le 14 octobre 1943 sous l’impulsion
Le livre de Sila Cehreli, qui présente un récit factuel et chronologique de ces actions de libération, est publié par les éditions Kimé, dans la remarquable collection intitulée Entre Histoire et Mémoire, dirigée par Philippe Mesnard, professeur en littérature comparée, dont le goût pour le débat est soutenu par la
Jeannine Hayat, critique littéraire.
Publication: 18/02/2014 09h42
huffingtonpost.fr Article original
On a tout appris sur la guerre, les batailles, les bombardements, l’exode, les privations. Sur la résistance aussi, à Londres et dans les maquis. Sur les camps, les déportations, l’indicible horreur. Alors le regard s’est porté ailleurs, non plus sur les horreurs, les salauds ou les héros, mais sur les gens ordinaires, ceux et celles qui ont vécu cette période en restant eux-mêmes ou en le devenant.
C’est ainsi que sont apparus sur la scène de l’histoire de nouveaux résistants, occasionnels parfois, modestes toujours, jusqu’alors demeurés dans l’ombre.
Le temps est donc venu où l’on peut voir en pleine lumière ces Justes qui ont aidé des Juifs et ces Juifs qui se sont battus autant et même proportionnellement plus que les autres, contrairement à ce que disent les idées reçues, qu’elles soient inspirées par la haine ou par la compassion.
De même que les Français n’étaient ni tous des collaborateurs, ni tous des résistants, les Juifs n’ont pas tous été des victimes passives. C’est sans doute la principale leçon à retirer de ce livre. Un livre qui d’ailleurs ne donne pas de leçon et c’est ce qui en fait tout l’intérêt.
Georges Brandstatter a patiemment recueilli, de 1998 à 2010, les témoignages oraux de personnes vivant en France, en Belgique et en Israël. Nées au début du siècle dernier, elles ont à ce jour plus ou moins quatre-vingts ans. Ce livre vient à son heure, à un moment où s’accélère le travail de mémoire, pour que personne ne soit oublié et pour que tous ceux qui ont quelque chose à dire puissent le faire.
Le livre de Georges Brandstatter comble un vide.
Car si la parole des résistants en général a été recueillie, celle des Juifs résistants et volontaires pour la création de l’État d’Israël ne l’était pas encore.
Pour la première fois un aspect inconnu de la Shoah.
Résistants Juifs 1940-45
Georges Brandstatter
Collection 39-45
ISBN 978-2-87466-251-5
EAN 9782874662515
Format 15,5 x 23
Nombre de pages 360
Prix public 20,90 euros
éditions Jourdan Article original
La resistance et la seulle face au fachilslamisme, aujourd’hui, c’est ISRAEL.
tout comme la participation des yehudim dans l’armee francaise…
mais, que peut-on esperer des » nations » ? ces yehudim qui etaient envoyes en premiere ligne avec les maghrebins et senegalais sauf que
aujourd’hui, l’hommage que rend la france a cette » chair a canon « ,
oublie de citer ces » yehudim lors des hommages a ceux-la » morts pour la france « , cette france qui recompense si bien ceux qui lui voulaient du bien…
lorsque de gaulle lanca, son appel a la resistance en 1940, alors qu’il etait lui-meme planque a londres, ne dit-il pas qu’il avait
Parallèlement, qui rejoint en premier le Général de Gaulle à Londres ? Les gens de l’Action Française, de la Cagoule, mais aussi des juifs. De Gaulle le dira lui-même : « à Londres, j’ai croisé la cagoule et la synagogue ».
j’ouvre aussi une parenthese pour dire que bien que les nations reprochent aux yehudim de vivre en vase CLOS, pour remettre les pendules a l’heure, l’exemple du dessus au sujet de degaulle, prouve combien les yehudim ont toujours ete mis a PART par les francais… et autres nations.
comme alors, nous citait degaulle : » la synagogue « … prouve bien qu’il n’a JAMAIS PU NOUS ENCADRER ! LOL mais ce n’est pas moi qui m’en plaindrait !!!
On a beaucoup glosé depuis sur la singularité de cette frasque gaullienne, mais il ne fait pas de doute qu’il l’avait préméditée, parce qu’il n’était pas homme à faire écart de langage sans en avoir évalué les implications. Il s’agissait en l’occurrence d’argumenter en faveur d’une nouvelle politique arabe de la France au lendemain de la guerre des Six Jours, après que le monde arabe eût échoué dans sa tentative de liquider l’État d’Israël. Il se servait d’un procédé digne de Vichy pour travestir en exploit patriotique ce qui n’était en réalité qu’une realpolitik d’un genre douteux. ………………………
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2011/12/23/de-gaulle-et-les-juifs_1621989_3232.html
et aussi cette video, que je ne me lasse pas de visionner, surtout lorsqu’il est REPROCHE AUX YEHUDIM D’ETRE PARANOIAQUES… LOL
si vous voulez encore d’autres preuves que les yehudim n’ont vraiment PLUS RIEN A FAIRE EN FRANCE ni nulle part ailleur en dehors d’israel, je me tiens a votre disposition pour vous faire partager mes » archives « … LOL.
comment est-il possible de continuer a vivre dans ces pays qui nous EXECRENT ? ET SURTOUT, PLUS TARD NE PAS RECOMMENCER A POSER CETTE QUESTION IDIOTE : » OU ETAIT D’ PENDANT LA SHOA… » car voila bientot 15 ans que HM VOUS METS EN GARDE, et vous continuez a vous enteter a rester parmi tous ceux-la qui vous detestent ! vous rasez les murs, vous enlevez vos signes distinctifs, vous preferez tout cela alors que HM VOUS A DONNE LE BONHEUR DE POUVOIR RETROUVER VOTRE DIGNITE ! HM fit de meme dans les annees 30 et PERSONNE N’A VOULU PRENDRE SON MESSAGE AU SERIEUX…… alors je vous demande,
QUI ETAIT RESPONSABLE ???
je ne relis pas, je valide…